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L’Exposition W 2022 | L’exposition interactive Lakamigwezo

Les communautés d’Odanak et de W8linak sont fières de vous convier à la toute nouvelle Exposition W !

Fidèle aux dernières éditions du projet W, l’Exposition W se veut une occasion de rendre hommage aux Abénakis par la présentation de la culture sous toutes ses formes.

Sous la forme d’une exposition interactive. Sous le thème de la famille (lakamigwezo), explorez et initiez-vous à l’histoire, les traditions, la langue et le territoire qui ont forgé l’identité et la culture de notre Nations depuis des temps immémoriaux.

Profitez de cette occasion pour découvrir une Nation forte et fière de son héritage et allez à la rencontre d’exposants abénakis qui vous feront vivre une expérience culturelle des plus captivantes !

Un événement familial gratuit et ouvert à tous !

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Pillage archéologique sur un site de sépultures abénakis à l’Université Bishop’s

Le 27 octobre dernier, une sinistre découverte a été faite sur un site archéologique estrien de grande importance pour la Nation W8banaki démontrant que ce dernier avait récemment fait l’objet de pillage à plusieurs endroits.

Lors d’une visite au site sur le campus de Bishop’s dans le cadre d’un projet de travaux de caractérisation de l’érosion des sites archéologiques et culturels situés sur Alsig8ntegw (rivière Saint-François), l’archéologue chargée du projet a constaté que le site archéologique avait fait l’objet de pillage, et ce, à plusieurs endroits.

Le site en question, dont l’Université Bishop’s est propriétaire, est un lieu culturel de grande importance pour la Nation W8banaki. Grâce aux recherches menées par le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, en charge de représenter et appuyer les Conseils des Abénakis d’Odanak et de W8linak en matière d’affirmation, de consultations et de revendications territoriales, on constate que ce site se retrouve à même le réseau hydrographique emprunté depuis des millénaires par les W8banakiak (Abénakis) et qu’il fut témoin de la mise en terre des ancêtres et de leur mode de vie traditionnel. Ce pillage représente donc une perte d’information importante ainsi qu’un manque de respect envers les Premières Nations. D’ailleurs, le Conseil des Abénakis d’Odanak déplore ces actes. « Le peuple de la Nation W8banaki d’Odanak est grandement préoccupé par cette situation. Nous sommes choqués et découragés par ces actes offensants. À une époque où nous sommes appelés à guérir notre histoire et nos récits ancestraux, nous devons continuer à subir des violations et un manque de respect continus. Notre lien avec nos ancêtres est un élément essentiel du processus de guérison et de réconciliation de nos nations. Nous espérons que cela pourra servir à nous faire prendre conscience que nous avons encore beaucoup de travail à faire » souligne Rick O’Bomsawin, chef de la communauté d’Odanak. En ce sens, une cérémonie officielle aura lieu au courant des prochains jours afin de rendre un dernier hommage aux ancêtres jadis présents sur ce lieu culturellement important.

Comme le stipule la Loi sur le patrimoine culturel lorsqu’un tel événement survient, le service de police municipale de la Ville de Sherbrooke ainsi que le ministère de la Culture et des Communications du Québec ont été avisés de la situation afin de prévenir d’éventuels délits similaires et de faire de la sensibilisation auprès de la population. Le département de sécurité de l’Université Bishop’s se chargera également d’assurer un contrôle fréquent des lieux et l’établissement universitaire portera main forte au Bureau du Ndakina afin de réparer convenablement les dommages causés par les pilleurs.

« Ces actes de vandalisme archéologique ont été faits sans notre connaissance et sans notre consentement, » dit le Principal de l’Université Bishop’s, Michael Goldbloom.

« Auparavant l’Université Bishop’s a pris l’initiative d’assurer le bureau de Ndakina que nous n’autoriserons jamais de fouilles archéologiques sur le campus sans le consentement du peuple Abénakis. Nous travaillons en collaboration étroite avec le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki ainsi que le Gouvernement du Québec pour veiller à la préservation du site, » indique le Principal Goldbloom. « Nous espérons que cet incident déplorable nous rappelle à tous les responsabilités que nous avons envers cette terre où nous nous réunissons. »

Au Québec, les sites archéologiques sont sous la protection de la Loi sur le patrimoine culturel. Cette dernière stipule que toute intervention sur un site archéologique nécessite l’obtention d’un permis de la part du ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il est donc formellement interdit de creuser avec l’intention de trouver des objets archéologiques (artéfacts).  

La région de l’Estrie possède un riche potentiel archéologique autochtone et historique. Depuis des décennies, les sites à forts potentiels archéologique et culturel sont malheureusement visés par des activités de pillage au détecteur de métal ou à la pelle. Chacune de ces activités illicites provoque une perte d’informations tant pour la Nation W8banaki que pour les Québécois.

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Joyce Echaquan, un an plus tard

Il y a maintenant un an que survenait l’incident tragique de la mort de Joyce Echaquan, une femme Atikamekw de la communauté de Manawan, mère de sept enfants.

Un an plus tard, Joyce Echaquan est devenue un symbole pour toutes les injustices vécues par les Autochtones au Québec trop souvent sous-estimées. Son histoire a eu pour effet de lever le voile sur les préjugés vécus par les Premières Nations et s’est avéré être une invitation au dialogue afin de construire des ponts entre les peuples, mais aussi de déconstruire des préjugés et stéréotypes qui ont trop longtemps alimenté l’imaginaire collectif des Québécois.

Il est de notre devoir de garder la mémoire de Joyce Echaquan vivante et de continuer de faire avance les choses. 

En toute solidarité,

Le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki

Salle-Kizos

Odanak inaugure sa toute nouvelle salle familiale Kizos


La communauté abénakise d’Odanak a officiellement inauguré la nouvelle salle familiale Kizos, jeudi soir, ayant comme objectif d’offrir une place aux familles pour échanger, soutenir, agrandir et célébrer cette valeur importante.

Ainsi, c’est depuis trois ans maintenant que ce projet se trame grâce à l’aide de divers partenaires d’Odanak pour que toutes les générations puissent bénéficier d’un endroit bien à elles pour le présent et pour l’avenir.

Étant un endroit consacré complètement à la communauté abénakise, le nom « Kizos » a été choisi parmi une multitude de suggestions faites par le peuple. Un concours avait en effet été lancé au printemps dernier pour trouver ce qui allait désigner cette nouvelle place qui se veut chaleureuse et invitante.

C’est finalement Valérie Richer qui est sortie vainqueure avec le nom «Kizos», signifiant «soleil» en terme abénakis. Elle s’est dirigée vers ce choix parce que «la famille est synonyme de chaleur et qu’elle nous apporte un éclairage important dans nos décisions. Tout comme le soleil, la famille illumine notre quotidien», a fait valoir l’heureuse élue pour expliquer sa suggestion.

Afin de souligner cette pensée, une plaque expliquant l’origine du nom est d’ailleurs positionnée à l’entrée de l’édifice. Outre cet aspect, il y a également le décor qui a été pensé pour donner un sentiment d’appartenance culturelle aux Abénakis. Ainsi, le fruit du travail des membres de la communauté est affiché un peu partout à travers des oeuvres d’art de leur cru.

La concrétisation de ce projet se fait grâce au soutien financier du Conseil des Abénakis d’Odanak et du Secrétariat aux affaires autochtones du gouvernement du Québec.

« Merci au Conseil des Abénakis d’Odanak qui a toujours appuyé la construction d’une nouvelle salle familiale et qui a même initié l’idée. Sans une vision politique familiale forte des conseillers d’Odanak, le projet n’aurait pu voir le jour », conclut-on par voie de communiqué.

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Le territoire pour retrouver ses racines autochtones et se découvrir

La nature deviendra un terrain de jeu pour les Abénakis lors d’un programme de ressourcements en territoire. Retrouver ses racines, sa culture, partager ses connaissances et ses difficultés. Ils partiront en expédition au mont Ham, un projet du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki dans lequel l’intervention et l’approche holistique se côtoient.

Pour lire le reportage complet d’Espaces Autochtones, cliquez ici.

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La communauté d’Odanak choisie pour y construire l’un des 12 refuges au Canada pour femmes, enfants et personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones fuyant la violence familiale

Le gouvernement du Canada, par l’entremise de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et de Services aux Autochtones Canada (SAC), avec l’aide de partenaires Autochtones, a sélectionné des bénéficiaires pour la construction de 12 refuges au Canada pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones fuyant la violence familiale.

Le 17 juin dernier, l’honorable Ahmed Hussen, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, ainsi que l’honorable Marc Miller, ministre des Services aux Autochtones, ont annoncé plus de 85 millions de dollars pour construire et soutenir l’exploitation sur cinq ans de 12 nouveaux refuges d’urgence à travers le Canada, et que 10,2 millions de dollars seront investis annuellement par la suite.

Cette initiative permettra d’ajouter 12 nouveaux refuges au réseau existant de refuges de SAC pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones qui seront construits en partenariat avec les communautés suivantes :

  • Première Nation d’Odanak, Québec
  • Nation Lil’wat, British Columbia
  • Nation crie de Sturgeon Lake, Alberta
  • Première nation de Whitefish Lake #459, Alberta
  • Le Grand Conseil de Prince Albert, Saskatchewan
  • Keeseekoowenin, Manitoba
  • Hollow Water, Manitoba
  • Première nation Wasauksing, Ontario
  • Première nation Natoaganag (Eel Ground), Nouveau-Brunswick
  • Première nation d’Acadia, Nouvelle-Écosse
  • Conseil des Premières nations du Yukon, Yukon
  • Société régionale Inuvialuit, Territoires du Nord-Ouest

Ces refuges seront dirigés par des Autochtones et fourniront un lieu d’hébergement et des services de soutien essentiels, adaptés à la culture, qui aideront les survivants de situations de violence familiale à se remettre du traumatisme qu’ils ont subi, leur donneront accès à des programmes de soutien et créeront un environnement stable où ces personnes pourront commencer à reprendre une vie autonome. Ils constituent également un élément essentiel de la Voie fédérale concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées, la réponse du gouvernement du Canada aux appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et une contribution importante au plan d’action national visant à mettre fin à la violence contre les femmes autochtones et les membres de la communauté 2SLGBTQQIA+.

Dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 724,1 millions de dollars pour élaborer une stratégie globale de prévention de la violence afin d’accroître les services de soutien adaptés à la culture pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones victimes de violence fondée sur le sexe. Ces fonds soutiendront la construction de refuges et de logements de transition pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis partout au pays, y compris dans les réserves, dans le Nord et en milieu urbain. Cette initiative est aussi une action clé de la Voie fédérale. De plus amples renseignements sur la stratégie globale de prévention de la violence seront annoncés au cours des prochains mois.

Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la question de la violence faite aux femmes, aux enfants et aux personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones et continuera de travailler en partenariat avec les organisations autochtones, les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi qu’avec des partenaires externes afin d’élaborer des solutions efficaces et adaptées à la culture.

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JOURNÉE NATIONALE DES PEUPLES AUTOCHTONES

Le 21 juin 2021 est le 25e anniversaire national de la célébration du patrimoine, des diverses cultures et des réalisations remarquables des Premières Nations, des Inuit et des Métis!

Profitons de cette journée pour approfondir nos connaissances sur les peuples autochtones, mais surtout pour partager et célébrer tous ensemble nos diversités culturelles débordantes de richesse.

En ce sens, voici un tout nouveau petit guide sur la langue abénakise présentant quelques mots culturellement significatifs pour les 𝒲𝟪𝒷𝒶𝓃𝒶𝓀𝒾𝒶𝓀𝓈.

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Entente de partenariat entre la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill et le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki

Portés par un intérêt commun pour la protection des ressources naturelles et culturelles de la Réserve naturelle Gault, l’Université McGill et le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (W8banaki) ont conclu un partenariat qui incitera les membres de la Nation à se rendre à la Réserve Gault pour y pratiquer leurs activités culturelles.

Cette entente découle des 52 appels à l’action que McGill a établis dans le cadre de son projet de reconnaissance et de réconciliation avec les peuples autochtones.

Située à Mont-Saint-Hilaire, la réserve naturelle Gault de l’Université McGill protège plus de 1 000 hectares de forêt naturelle. Le mont Saint-Hilaire, dont le nom abénakis wigw8madensis signifie petite montagne en forme d’habitation, est situé sur le Ndakina, territoire ancestral de la Nation W8banaki. Ce site revêt une grande importance culturelle pour les Abénakis, qui s’en servent depuis longtemps comme d’un lieu de rencontre et d’échange.

En vigueur depuis le 1er janvier 2021, cette collaboration se traduit par l’accès gratuit à la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill pour tous les membres inscrits au registre des communautés d’Odanak ou de Wôlinak, qui composent la Nation W8banaki du Québec. Cette entente reconnaît le territoire ancestral et la valeur culturelle de la réserve naturelle pour les Abénakis.

« Nous sommes heureux de la concrétisation d’une telle entente positive et innovante », affirme M. Denys Bernard, directeur général du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki.

« Il s’agit d’une nouvelle étape de reconnaissance du passé et de réconciliation pour l’avenir. Il reste beaucoup à faire, mais nous sommes déterminés à travailler avec nos partenaires autochtones pour explorer toutes les possibilités et intégrer les traditions autochtones dans la vie et les activités de l’Université, au profit de l’ensemble de la société », soutient le Pr Christopher Manfredi, vice-principal exécutif et vice-principal aux études de l’Université McGill.

La Réserve naturelle Gault de l’Université McGill
La Réserve naturelle Gault de l’Université McGill est une réserve privée qui protège près de 1 000 hectares de milieu naturel. Situé sur le mont Saint-Hilaire, à une quarantaine de kilomètres de Montréal, ce paysage naturel panoramique nous dévoile les derniers grands vestiges des forêts anciennes de la vallée du Saint-Laurent. Elle abrite 25 kilomètres de sentiers et est ouverte 365 jours par année. Affiliée à la Faculté des sciences de l’Université McGill, l’équipe de la Réserve naturelle Gault offre un soutien à la recherche et à l’enseignement des sciences naturelles tout en proposant un large éventail de services à la communauté universitaire et au grand public.