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Un drapeau pour la Nation W8banaki

Vous êtes Abénakis et souhaitez aider les Conseils d’Odanak et de W8linak ainsi que le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki dans la création du tout nouveau drapeau représentant l’ensemble de la Nation W8banaki ? Le moment est venu !

Nous sommes à la recherche de suggestions de concepts visuels qui nous permettront d’afficher fièrement nos couleurs et d’affirmer notre appartenance en tant que Nation.

Pour connaître les exigences et les critères d’admissibilité reliés au projet ainsi que la façon de nous faire parvenir votre proposition visuelle, rendez-vous ici.

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Enraciner la collaboration

Au cours des dernières années, le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki a accueilli plus de 15 stagiaires issus des programmes de baccalauréat en génie civil et du bâtiment ainsi que de la maîtrise en environnement.
Au cours des dernières années, le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki a accueilli plus de 15 stagiaires issus des programmes de baccalauréat en génie civil et du bâtiment ainsi que de la maîtrise en environnement.
Photo : Pascal Morin – UdeS

Miser sur ce qui unit plutôt que sur ce qui différencie. Préférer la collaboration à la division. Voilà la recette derrière le succès du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (GCNWA), organisme de représentation, de développement et d’administration des bandes abénakises d’Odanak et de Wôlinak en Mauricie. Un succès auquel les stagiaires coopératifs de l’Université de Sherbrooke ont la chance de participer.

Le GCNWA, plus grand employeur abénakis au Canada, offre notamment une expertise et des services techniques aux Conseils de bande qu’il dessert (ingénierie, architecture, mécanique du bâtiment, entretien, gestion des urgence et sécurité publique, etc.). Au cours des dernières années, l’organisme a accueilli plus de 15 stagiaires issus des programmes de baccalauréat en génie civil et du bâtiment ainsi que de la maîtrise en environnement. Une façon de recruter de nouveaux talents, certes, mais aussi de permettre à ces jeunes de vivre une expérience réflexive et de collaboration avec les Premiers Peuples, indique son directeur général, Denys Bernard.

« Nous vivons tous sur le même territoire. Pourquoi ne pas trouver nos points et objectifs communs pour ensuite travailler ensemble à les réaliser? C’est le discours que nous tenons auprès de tous les intervenants », raconte le directeur général du GCNWA, qui emploie près de 95 personnes, dont une trentaine directement issues des communautés autochtones.

Denys Bernard, directeur général du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki.
Denys Bernard, directeur général du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki.
Photo : Pascal Morin – UdeS

Ensemble, nous sommes toujours plus forts, enchaîne celui qui est aussi diplômé en géographie physique à l’UdeS. Pour nous, le plus gratifiant, c’est de voir qu’après leur séjour chez nous, les stagiaires nous remercient de les avoir aidés à se développer professionnellement et de leur avoir montré la force de la collaboration ainsi que la belle culture abénaquise.

Contribuer à améliorer les choses

Étudiant au baccalauréat en génie du bâtiment, Raphaël Rocheleau a beaucoup apprécié avoir un impact sur le milieu de vie de certaines communautés autochtones.
Étudiant au baccalauréat en génie du bâtiment, Raphaël Rocheleau a beaucoup apprécié avoir un impact sur le milieu de vie de certaines communautés autochtones.
Photo : Fournie

Originaire de Yamachiche, Raphaël Rocheleau a effectué son premier stage en génie du bâtiment au GCNWA, alors que certains lui déconseillaient de le faire, nourris par quelques préjugés tenaces lorsqu’il est question de travailler avec et pour les Premiers Peuples : gêne, peur de l’autre, fermeture, etc.

« Lorsque je disais que je m’en allais faire un stage en milieu autochtone, plusieurs personnes me disaient que ce ne serait pas facile, que les communautés ne nous laisseraient pas facilement faire notre travail, même si l’objectif était de les aider », se remémore l’étudiant de 23 ans, qui a réalisé deux autres stages depuis son passage au GNCWA.

« Le fait que le Grand Conseil serve d’intermédiaire entre les différents paliers gouvernementaux et les communautés facilite beaucoup les choses, enchaîne-t-il. J’ai d’ailleurs trouvé très intéressant que l’on embauche des travailleurs issus des différentes communautés. C’est une excellente façon de s’assurer d’une bonne collaboration. »

Contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de la population au sein des différentes communautés a beaucoup stimulé celui qui aussi appris à mieux connaître les enjeux et à augmenter sa sensibilité aux réalités sociales, géographiques et culturelles des peuples autochtones.

J’ai eu la chance de me rendre dans certaines communautés avec un ingénieur d’expérience qui connaissait bien les coutumes autochtones ainsi que les sujets plus sensibles avec lesquels naviguer avec doigté, raconte Raphaël. Au final, nous avons été bien accueillis partout où j’ai passé.

« Nous étions là pour aider les familles à améliorer leur milieu de vie. J’ai beaucoup apprécié avoir ce type d’impact dans mon stage », termine-t-il.

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Les Chefs de huit Premières Nations décrient l’importance de protéger les droits et intérêts des Premières Nations en lien avec l’inscription du frêne noir à la Loi sur les espèces en péril

Les Chefs des Premières Nations d’Odanak, de W8linak, de Kahnawà:ke, de Wendake, de Gespeg, de Gesgapegiaq et de Long Point ont cosigné une lettre adressée au ministre de l’Environnement et du Changement climatique, M. Steven Guilbault, ainsi qu’au ministre des Relations Couronne-Autochtones, M. Marc Miller, afin de décrier l’importance de protéger les droits et intérêts des Premières Nations en lien avec l’inscription du frêne noir à la Loi sur les espèces en péril (LEP).

En novembre 2018, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a évalué l’état de la population du frêne noir au Canada. À la suite à cette évaluation, ledit comité a jugé pertinent de lui octroyer le statut d’espèce menacée, justifiant leur choix par le fait que l’agrile du frêne, un coléoptère envahissant, a décimé une grande partie des frênes noirs dans son aire de répartition au Canada.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique a ensuite procédé à une consultation sur l’inscription potentielle du frêne noir comme espèce menacée à l’Annexe 1 de la LEP. Cette consultation a notamment permis de mieux comprendre les éventuelles incidences sociales, culturelles et économiques des modifications proposées. Pour terminer, le comité devra acheminer sa recommandation d’action au gouverneur en conseil.

En lien avec cette consultation, les Chefs signataires de la lettre sont catégoriques : le frêne noir est une espèce ayant une importance majeure pour plusieurs Premières Nations au Québec, et ce, tant au niveau culturel que spirituel, social ou économique. Les interdictions liées à l’inscription du frêne noir à la LEP pourraient donc avoir de graves répercussions sur les pratiques ancestrales étroitement liées à l’espèce. La transmission intergénérationnelle ainsi que la continuité des pratiques pourraient également être remises en cause.

Selon le Chef Rick O’Bomsawin d’Odanak, « Le frêne noir et nos paniers ont toujours été au centre de notre culture. La vannerie est notre mode de vie et c’est ce qui est en jeu ici. »

Pour le Chef Montour de Kahnawà:ke « Imposer des restrictions aux vanniers et vannières autochtones n’aura pas pour effet de réduire le déclin du frêne noir. Ce déclin est causé par un insecte envahissant, et non par les peuples des Premières Nations qui exploitent durablement cet arbre depuis des générations. Les restrictions auront toutefois des répercussions sur les droits des Autochtones, ce qui, inévitablement, entraînera la perte de pratiques culturelles importantes. »

Face à ces constats, les Chefs signataires demandent que des ententes, en amont de la décision du ministre, soient signées avec les Premières Nations afin de protéger leurs droits et intérêts. Dans le cas où aucune mesure n’est prise pour protéger ces droits, ils recommandent que le frêne noir ne soit pas inscrit à la LEP.

Pour lire la lettre envoyée aux ministres, cliquez ici.

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Les artéfacts trouvés à la place d’Armes remis à la Société d’histoire

La Ville de Drummondville a confié à la Société d’histoire de Drummond plus de 780 objets et fragments trouvés par le Grand Conseil de la Nation Waban-aki lors des fouilles archéologiques tenues l’automne dernier, au stationnement de la place d’Armes. Ces fouilles ont permis de confirmer que l’endroit est l’un des lieux de fondation de Drummondville.

En effet, neuf sondages aléatoires ont été réalisés dans ce secteur du centre-ville, considéré à fort potentiel. Ceux-ci ont révélé la présence d’un site archéologique qui a été déclaré au ministère de la Culture et des Communications. Ce site historique porte le nom de Naskategwaniganek (BlFc-3), qui signifie « au portage serpentin », le toponyme de Drummondville en aln8ba8dawaw8gan.

« Les recherches ont porté fruit et j’en suis très heureuse. Ces nombreuses découvertes nous permettent de renouer avec nos racines et d’en apprendre un peu plus sur notre histoire. De plus, je suis très fière de notre collaboration avec le Grand Conseil de la Nation Waban-aki, et de l’héritage autochtone qui s’illustre à travers le nom du site historique », a mentionné Stéphanie Lacoste, mairesse de la Ville de Drummondville.

Artéfacts du XIXe siècle

Tous les sondages réalisés à la place d’Armes ont révélé la présence de matériel archéologique enfoui sous le stationnement. Ces objets et fragments témoignent principalement de l’occupation des lieux à la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle.

Un encrier datant du XIXe siècle en relativement bon état fait partie des découvertes, possiblement en lien avec la présence de casernes à la place d’Armes. L’histoire montre qu’une de ces casernes a été utilisée comme école par le passé. Pipe en terre cuite fine blanche, terre cuite fine blanche avec motifs, clous et briques sont aussi des exemples de fragments découverts.

Situé au cœur du centre-ville, rappelons que le stationnement public de la place d’Armes est aménagé comme son nom l’indique sur le site de l’ancien champ de manœuvres militaires de la colonie dont l’occupation permanente remonte au début du XIXe siècle, à l’époque de la fondation de la colonie de la rivière Saint-François, dont le chef-lieu sera nommé Drummondville.

Des travaux confiés au Grand Conseil de la Nation Waban-Aki

La Ville de Drummondville a procédé à des travaux d’archéologie dans le cadre d’un projet de caractérisation du stationnement de la place d’Armes à la suite d’une étude de potentiel archéologique réalisée en 2016. Ces fouilles visaient à localiser et à documenter les occupations antérieures du site. Elles se sont déroulées du 20 septembre au 1er octobre dernier.

En regard à l’occupation passée et présente du territoire par les peuples autochtones, la Ville a confié ses travaux de recherches archéologiques au Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, dont l’expertise est reconnue.

Pour en savoir davantage sur ces fouilles, les citoyennes et les citoyens sont invités à visiter le site drummondville.ca/archeologie

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Inauguration officielle du Grand Royal Wôlinak

Le GCNWA est honoré d’avoir pu soutenir le Conseil des Abénakis de Wôlinak et Le Grand Royal Wôlinak lors de l’inauguration officielle de leur centre de divertissement. Nous tenons à souligner tout le travail qui se cache derrière la réalisation de ce projet d’envergure qui fera sans aucun doute rayonner la communauté de Wôlinak, mais aussi Bécancour et même le Centre-du-Québec.

De gauche à droite : Denys Bernard, directeur général du GCNWA, Jean Lamarche, maire de la Ville de Trois-Rivières, Dave Bernard, directeur général du Conseil des Abénakis de Wôlinak, Michel R. Bernard, Chef du Conseil des Abénakis de Wôlinak, Marie Silva, conjointe de monsieur R. Bernard, Marianne Méthot, directrice de cabinet à la Ville de Trois-Rivières, Jean Poliquin, président de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Maurice Richard, président-directeur général du Parc industriel et portuaire de Bécancour, Nikita Zewski, ajointe de direction générale et directrice des communications au GCNWA et Gaétan Boivin, président-directeur général du Port de Trois-Rivières.
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Qu’est-ce que le principe de la loi sur l’obligation de consulter ?

As-tu déjà pensé à l’impact des divers projets d’infrastructures ou environnementaux sur tes droits ancestraux ?

Depuis 2013, le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki a pour mission de représenter les membres des Abénakis d’Odanak, de Wôlinak et de ceux établis hors communauté afin d’évaluer ces impacts et d’identifier de possibles compensations si le projet devait être mis en œuvre.

Plusieurs options s’offrent à toi pour faire entendre ta voix ! On a besoin de toi ! Contacte-nous pour plus d’informations.

Afin de résumer le principe de la loi sur l’obligation de consulter, voici une réalisation de notre Bureau, en collaboration avec Emanuelle Dufour et Pauline Stive, bédéistes.

Merci à la Boîte rouge vif pour le prêt de la photo des mains de Mme Dolorès Wawanoloath en train de tresser un panier de frêne noir auprès de sa fille Johanne Lachapelle (crédit photo : Cindy Cantin, 2006).

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Wli 8bijibak !

Les bureaux du GCNWA seront fermés :

  • Le jeudi 14 avril
  • Le lundi 18 avril

Nous serons de retour à l’horaire régulier dès le mardi 19 avril.

Bon congé pascal à tous !