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Projet d’application mobile de langue abénakise Neg8nsosakilal8mow8gan – La voix de nos ancêtres

La Nation abénakise est fière d’annoncer le lancement de son projet d’application mobile de langue abénakise intitulée « Neg8nsosakilal8mow8gan : la voix de nos ancêtres ». Ce projet, qui vise à revitaliser la langue abénakise, s’inscrit dans la poursuite des efforts déployés par les membres de la Nation pour préserver et promouvoir leur patrimoine culturel.

L’application mobile, disponible gratuitement sur les plateformes iOS et Android ainsi que sur le web, proposera une centaine de mots usuels à travers différentes leçons d’apprentissage, avec une intégration continue de nouveau contenu. Les utilisateurs pourront également entendre la voix de leurs ancêtres grâce à des enregistrements remastérisés. La grande majorité des images ont été réalisées par une jeune abénakise de W8linak, contribuant ainsi à la transmission intergénérationnelle des savoirs.

Le projet « Neg8nsosakilal8mow8gan : la voix de nos ancêtres » est financé par une subvention de Patrimoine canadien de 124 895 $. Son objectif est multiple : d’abord, faciliter l’apprentissage de la langue abénakise et accroître le nombre de locuteurs de cette langue. Ensuite, il répond à un besoin exprimé par les membres de la Nation et vise à assurer la pérennité et la survie de la langue abénakise. De plus, grâce à une application numérique ludique et éducative, le projet cherche à susciter l’intérêt des jeunes générations et renforcer leur sentiment d’appartenance à la Nation et de fierté envers leur patrimoine culturel. Enfin, en offrant un outil didactique accessible à tous pour l’apprentissage d’une langue autochtone reconnue au Canada, le projet permet de partager cette richesse linguistique avec l’ensemble de la population canadienne.

La langue est un élément fondamental de la culture et de l’identité d’un peuple. En lançant ce projet, la Nation abénakise souhaite préserver son patrimoine culturel, promouvoir la langue abénakise et offrir à un large public l’opportunité de découvrir cette langue autochtone.

Pour plus d’informations sur le projet « Neg8nsosakilal8mow8gan: la voix de nos       ancêtres » ou encore pour télécharger l’application mobile, visitez le https://abenakis.app. La Nation abénakise est fière de contribuer à la revitalisation de sa langue ancestrale et invite toutes les personnes intéressées à découvrir et à apprendre l’aln8ba8dwaw8gan à télécharger l’application mobile dès maintenant.

Denys Bernard, directeur général, W8banaki :

« C’est une occasion innovante de joindrepassé et futur dans un outil technologique pratique, mais surtout enrichissant culturellement. Je suis ravi de voir un tel projet prendre forme et devenir enfin disponible. »

Daniel G. Nolett, directeur général du Conseil des Abénakis d’Odanak :

« Le lancement de cette application mobile novatrice dédiée à la découverte de la langue abénakise suscite un grand sentiment de fierté chez les élus du Conseil des Abénakis d’Odanak et moi-même. En rendant l’apprentissage de l’aln8ba8dwaw8gan plus accessible que jamais, cet outil représente un pas de géant vers la revitalisation linguistique. D’autant plus qu’en choisissant la technologie moderne comme moyen de transmission, nous sommes convaincus que nous saurons éveiller l’intérêt de nos jeunes membres qui incarnent l’avenir vibrant de la Nation W8banaki. »

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W8banaki est officiellement le fier détenteur du Sceau Concilivi

Première organisation autochtone à avoir obtenu le sceau, nous sommes une grande famille de près de 100 collègues au service des Premières Nations, plus particulièrement de la Nation W8banaki. Ayant à cœur le bien-être de tous ses employés, W8banaki offre un milieu de travail stimulant où la collaboration et la conciliation vie-travail sont à l’honneur.

La démarche nous a permis d’officialiser plusieurs mesures dont :

  • Horaire du lundi au jeudi
  • Congés maladie, tempête, familiaux, mobiles, fériés ou encore de fête
  • Assurances collectives pour toute la famille
  • Service de télémédecine

À propos du Sceau Concilivi

Le Sceau Concilivi est une initiative du Réseau pour un Québec Famille (RPQF). L’un des mandats de cet organisme est de proposer des politiques publiques, des mesures ou des programmes susceptibles de mieux soutenir les familles dans leurs responsabilités familiales. La conciliation famille-travail est l’un de ses dossiers majeurs depuis 2015.

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Le Mois de l’archéologie célébré par la Nation Wabanaki

Le mois d’août étant le Mois de l’archéologie, le Bureau du Ndakina de l’organisation W8banaki (anciennement le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki) profite de l’occasion pour mettre en lumière trois projets que les membres de la Nation Wabanaki ainsi que l’équipe d’archéologie du Bureau ont à cœur. Situés aux abords des rivières de la région, les sites archéologiques regorgent d’histoire et de découvertes passionnantes et vous êtes invités à les visiter. 

Après avoir traversé diverses péripéties, les pétroglyphes de Brompton sont enfin de retour le long des rives d’Alsig8tegw (rivière Saint-François en abénakis). Ils trouvent aujourd’hui leur place au Musée des Abénakis, invitant le public à plonger dans la riche histoire de la Nation grâce à des artefacts historiques offrant une fenêtre sur le passé. Pour une expérience immersive, une archéologue sera disponible chaque jeudi du mois d’août afin d’échanger et partager avec les visiteurs.

Les archéologues du Bureau du Ndakina seront également présents le long de la W8linaktegw (rivière Bécancour) à la découverte des traces laissées par deux anciens villages datant de la période précoloniale. Ces explorations fourniront un éclairage précieux sur la vie et la culture des générations passées, créant ainsi un pont temporel entre le présent et le passé.

La préservation du patrimoine archéologique et culturel est une priorité pour la Nation Wabanaki. C’est pourquoi vous pourrez également observer les archéologues se dirigeant en canot sur les eaux d’Alsig8tegw et W8linaktegw afin de documenter l’érosion menaçant malheureusement le patrimoine archéologique et culturel w8banaki et euro-canadien.

Ces différents projets reflètent l’engagement du Bureau du Ndakina de W8banaki à partager la richesse de l’histoire et la culture, tout en sensibilisant à la préservation du patrimoine et en renforçant les liens culturels. Grâce à cette dynamique, la Nation Wabanaki poursuit sa mission de comprendre, protéger et transmettre le patrimoine ancestral pour les générations futures.

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Le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki devient W8banaki

Nous sommes heureux et fébriles de vous dévoiler un changement important au sein de notre organisation ! Aujourd’hui, nous révélons notre nouveau nom et notre nouvelle identité visuelle qui reflètent encore mieux notre mission et notre engagement envers vous.

Le nom « W8banaki » est empreint de sens et d’histoire. Il signifie « peuple du soleil levant » en langue abénakise, honorant ainsi nos racines et notre identité culturelle. Pour ceux et celles qui sont curieux, le symbole « 8 » est un son spécifique se situant entre le « an » et le « on » qu’on retrouve fréquemment dans la langue aln8ba8dawaw8gan (abénakise). Cette touche représente un ajout subtil qui nous permet de préserver nos origines linguistiques tout en nous distinguant.

Notre engagement envers notre mission reste inchangé et notre organisation continuera de travailler avec dévouement et passion pour soutenir et promouvoir la Nation W8banaki.

Merci de partager cette nouvelle passionnante avec votre réseau et de continuer à soutenir notre organisation dans nos nombreux projets !

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Spectacle W 2023 : Un nouveau lieu, un nouveau concept, un même objectif

C’est avec fébrilité et enthousiasme que les services sociaux N8wkika du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, en collaboration avec les conseils des Abénakis d’Odanak et de Wôlinak, annoncent qu’en plus d’innover avec un tout nouveau concept, la prochaine édition du Spectacle W sera présentée dans un lieu de diffusion différent des années précédentes. Fidèle aux dernières éditions, le Spectacle W demeure une occasion de rendre hommage à la Nation abénakise par la diffusion et la présentation de sa culture. Et c’est avec ce même objectif que le Spectacle W 2023 offrira une expérience renouvelée à ses spectateurs.

C’est au chaleureux Théâtre Belcourt de Baie-du-Febvre, le samedi 27 mai prochain, que les membres des communautés abénakises d’Odanak et de Wôlinak présenteront le fruit du travail qu’ils ont accompli au cours des dernières semaines. Sous le thème de la Création du monde selon les Abénakis, les spectateurs seront invités à découvrir également l’importance de la famille ainsi que les différentes phases d’apprentissage et de transmission de la culture abénakise entre les générations. Se déroulant en deux temps, l’ouverture des portes ainsi que l’exposition aura lieu dès 17h30 tandis que le spectacle débutera à 19h. Comme le mentionne Mathieu O’Bomsawin, coresponsable du Spectacle W, « Cela fait plus de dix ans que notre équipe travaille de concert avec les gens de la communauté pour créer des événements culturels visant à célébrer et mettre en valeur notre Nation sous toutes ses formes. Le spectacle W est une occasion tant pour les gens de nos communautés que pour l’ensemble des collectivités de la région à venir célébrer notre fierté et notre identité ! »

« Le spectacle W est une superbe occasion de célébrer la Nation Abénakise à travers les générations et la culture. Les gens des communautés se sont engagés activement dans la création et la présentation de ce spectacle. J’invite tous les gens de la région à venir à notre rencontre le 27 mai prochain, ce sera un plaisir de vous accueillir et de vous transmettre notre fierté », souligne Julie Cleary, directrice des services sociaux N8wkika du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki.

Ce projet est une initiative des services sociaux N8wkika du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki en collaboration avec les conseils de bande d’Odanak et de Wôlinak.

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Les Chefs de huit Premières Nations décrient l’importance de protéger les droits et intérêts des Premières Nations en lien avec l’inscription du frêne noir à la Loi sur les espèces en péril

Les Chefs des Premières Nations d’Odanak, de W8linak, de Kahnawà:ke, de Wendake, de Gespeg, de Gesgapegiaq et de Long Point ont cosigné une lettre adressée au ministre de l’Environnement et du Changement climatique, M. Steven Guilbault, ainsi qu’au ministre des Relations Couronne-Autochtones, M. Marc Miller, afin de décrier l’importance de protéger les droits et intérêts des Premières Nations en lien avec l’inscription du frêne noir à la Loi sur les espèces en péril (LEP).

En novembre 2018, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a évalué l’état de la population du frêne noir au Canada. À la suite à cette évaluation, ledit comité a jugé pertinent de lui octroyer le statut d’espèce menacée, justifiant leur choix par le fait que l’agrile du frêne, un coléoptère envahissant, a décimé une grande partie des frênes noirs dans son aire de répartition au Canada.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique a ensuite procédé à une consultation sur l’inscription potentielle du frêne noir comme espèce menacée à l’Annexe 1 de la LEP. Cette consultation a notamment permis de mieux comprendre les éventuelles incidences sociales, culturelles et économiques des modifications proposées. Pour terminer, le comité devra acheminer sa recommandation d’action au gouverneur en conseil.

En lien avec cette consultation, les Chefs signataires de la lettre sont catégoriques : le frêne noir est une espèce ayant une importance majeure pour plusieurs Premières Nations au Québec, et ce, tant au niveau culturel que spirituel, social ou économique. Les interdictions liées à l’inscription du frêne noir à la LEP pourraient donc avoir de graves répercussions sur les pratiques ancestrales étroitement liées à l’espèce. La transmission intergénérationnelle ainsi que la continuité des pratiques pourraient également être remises en cause.

Selon le Chef Rick O’Bomsawin d’Odanak, « Le frêne noir et nos paniers ont toujours été au centre de notre culture. La vannerie est notre mode de vie et c’est ce qui est en jeu ici. »

Pour le Chef Montour de Kahnawà:ke « Imposer des restrictions aux vanniers et vannières autochtones n’aura pas pour effet de réduire le déclin du frêne noir. Ce déclin est causé par un insecte envahissant, et non par les peuples des Premières Nations qui exploitent durablement cet arbre depuis des générations. Les restrictions auront toutefois des répercussions sur les droits des Autochtones, ce qui, inévitablement, entraînera la perte de pratiques culturelles importantes. »

Face à ces constats, les Chefs signataires demandent que des ententes, en amont de la décision du ministre, soient signées avec les Premières Nations afin de protéger leurs droits et intérêts. Dans le cas où aucune mesure n’est prise pour protéger ces droits, ils recommandent que le frêne noir ne soit pas inscrit à la LEP.

Pour lire la lettre envoyée aux ministres, cliquez ici.

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L’Exposition W 2022 | L’exposition interactive Lakamigwezo

Les communautés d’Odanak et de W8linak sont fières de vous convier à la toute nouvelle Exposition W !

Fidèle aux dernières éditions du projet W, l’Exposition W se veut une occasion de rendre hommage aux Abénakis par la présentation de la culture sous toutes ses formes.

Sous la forme d’une exposition interactive. Sous le thème de la famille (lakamigwezo), explorez et initiez-vous à l’histoire, les traditions, la langue et le territoire qui ont forgé l’identité et la culture de notre Nations depuis des temps immémoriaux.

Profitez de cette occasion pour découvrir une Nation forte et fière de son héritage et allez à la rencontre d’exposants abénakis qui vous feront vivre une expérience culturelle des plus captivantes !

Un événement familial gratuit et ouvert à tous !

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Pillage archéologique sur un site de sépultures abénakis à l’Université Bishop’s

Le 27 octobre dernier, une sinistre découverte a été faite sur un site archéologique estrien de grande importance pour la Nation W8banaki démontrant que ce dernier avait récemment fait l’objet de pillage à plusieurs endroits.

Lors d’une visite au site sur le campus de Bishop’s dans le cadre d’un projet de travaux de caractérisation de l’érosion des sites archéologiques et culturels situés sur Alsig8ntegw (rivière Saint-François), l’archéologue chargée du projet a constaté que le site archéologique avait fait l’objet de pillage, et ce, à plusieurs endroits.

Le site en question, dont l’Université Bishop’s est propriétaire, est un lieu culturel de grande importance pour la Nation W8banaki. Grâce aux recherches menées par le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, en charge de représenter et appuyer les Conseils des Abénakis d’Odanak et de W8linak en matière d’affirmation, de consultations et de revendications territoriales, on constate que ce site se retrouve à même le réseau hydrographique emprunté depuis des millénaires par les W8banakiak (Abénakis) et qu’il fut témoin de la mise en terre des ancêtres et de leur mode de vie traditionnel. Ce pillage représente donc une perte d’information importante ainsi qu’un manque de respect envers les Premières Nations. D’ailleurs, le Conseil des Abénakis d’Odanak déplore ces actes. « Le peuple de la Nation W8banaki d’Odanak est grandement préoccupé par cette situation. Nous sommes choqués et découragés par ces actes offensants. À une époque où nous sommes appelés à guérir notre histoire et nos récits ancestraux, nous devons continuer à subir des violations et un manque de respect continus. Notre lien avec nos ancêtres est un élément essentiel du processus de guérison et de réconciliation de nos nations. Nous espérons que cela pourra servir à nous faire prendre conscience que nous avons encore beaucoup de travail à faire » souligne Rick O’Bomsawin, chef de la communauté d’Odanak. En ce sens, une cérémonie officielle aura lieu au courant des prochains jours afin de rendre un dernier hommage aux ancêtres jadis présents sur ce lieu culturellement important.

Comme le stipule la Loi sur le patrimoine culturel lorsqu’un tel événement survient, le service de police municipale de la Ville de Sherbrooke ainsi que le ministère de la Culture et des Communications du Québec ont été avisés de la situation afin de prévenir d’éventuels délits similaires et de faire de la sensibilisation auprès de la population. Le département de sécurité de l’Université Bishop’s se chargera également d’assurer un contrôle fréquent des lieux et l’établissement universitaire portera main forte au Bureau du Ndakina afin de réparer convenablement les dommages causés par les pilleurs.

« Ces actes de vandalisme archéologique ont été faits sans notre connaissance et sans notre consentement, » dit le Principal de l’Université Bishop’s, Michael Goldbloom.

« Auparavant l’Université Bishop’s a pris l’initiative d’assurer le bureau de Ndakina que nous n’autoriserons jamais de fouilles archéologiques sur le campus sans le consentement du peuple Abénakis. Nous travaillons en collaboration étroite avec le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki ainsi que le Gouvernement du Québec pour veiller à la préservation du site, » indique le Principal Goldbloom. « Nous espérons que cet incident déplorable nous rappelle à tous les responsabilités que nous avons envers cette terre où nous nous réunissons. »

Au Québec, les sites archéologiques sont sous la protection de la Loi sur le patrimoine culturel. Cette dernière stipule que toute intervention sur un site archéologique nécessite l’obtention d’un permis de la part du ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il est donc formellement interdit de creuser avec l’intention de trouver des objets archéologiques (artéfacts).  

La région de l’Estrie possède un riche potentiel archéologique autochtone et historique. Depuis des décennies, les sites à forts potentiels archéologique et culturel sont malheureusement visés par des activités de pillage au détecteur de métal ou à la pelle. Chacune de ces activités illicites provoque une perte d’informations tant pour la Nation W8banaki que pour les Québécois.

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La communauté d’Odanak choisie pour y construire l’un des 12 refuges au Canada pour femmes, enfants et personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones fuyant la violence familiale

Le gouvernement du Canada, par l’entremise de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et de Services aux Autochtones Canada (SAC), avec l’aide de partenaires Autochtones, a sélectionné des bénéficiaires pour la construction de 12 refuges au Canada pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones fuyant la violence familiale.

Le 17 juin dernier, l’honorable Ahmed Hussen, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, ainsi que l’honorable Marc Miller, ministre des Services aux Autochtones, ont annoncé plus de 85 millions de dollars pour construire et soutenir l’exploitation sur cinq ans de 12 nouveaux refuges d’urgence à travers le Canada, et que 10,2 millions de dollars seront investis annuellement par la suite.

Cette initiative permettra d’ajouter 12 nouveaux refuges au réseau existant de refuges de SAC pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones qui seront construits en partenariat avec les communautés suivantes :

  • Première Nation d’Odanak, Québec
  • Nation Lil’wat, British Columbia
  • Nation crie de Sturgeon Lake, Alberta
  • Première nation de Whitefish Lake #459, Alberta
  • Le Grand Conseil de Prince Albert, Saskatchewan
  • Keeseekoowenin, Manitoba
  • Hollow Water, Manitoba
  • Première nation Wasauksing, Ontario
  • Première nation Natoaganag (Eel Ground), Nouveau-Brunswick
  • Première nation d’Acadia, Nouvelle-Écosse
  • Conseil des Premières nations du Yukon, Yukon
  • Société régionale Inuvialuit, Territoires du Nord-Ouest

Ces refuges seront dirigés par des Autochtones et fourniront un lieu d’hébergement et des services de soutien essentiels, adaptés à la culture, qui aideront les survivants de situations de violence familiale à se remettre du traumatisme qu’ils ont subi, leur donneront accès à des programmes de soutien et créeront un environnement stable où ces personnes pourront commencer à reprendre une vie autonome. Ils constituent également un élément essentiel de la Voie fédérale concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées, la réponse du gouvernement du Canada aux appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et une contribution importante au plan d’action national visant à mettre fin à la violence contre les femmes autochtones et les membres de la communauté 2SLGBTQQIA+.

Dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 724,1 millions de dollars pour élaborer une stratégie globale de prévention de la violence afin d’accroître les services de soutien adaptés à la culture pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones victimes de violence fondée sur le sexe. Ces fonds soutiendront la construction de refuges et de logements de transition pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis partout au pays, y compris dans les réserves, dans le Nord et en milieu urbain. Cette initiative est aussi une action clé de la Voie fédérale. De plus amples renseignements sur la stratégie globale de prévention de la violence seront annoncés au cours des prochains mois.

Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la question de la violence faite aux femmes, aux enfants et aux personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones et continuera de travailler en partenariat avec les organisations autochtones, les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi qu’avec des partenaires externes afin d’élaborer des solutions efficaces et adaptées à la culture.