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Projet W 2022 : L’exposition interactive Lakamigwezo

Après deux ans d’absence, c’est avec fébrilité et excitation que nous annonçons le retour du Projet W sous la forme d’un tout nouveau concept. Fidèle aux dernières éditions, le Projet W se veut une occasion de rendre hommage à la Nation abénakise par la diffusion et la présentation de sa culture. Et c’est avec ce même objectif que le Projet W 2022 pendra la forme d’une exposition interactive.  

C’est au Centre des arts populaires de Nicolet, le 5 et 6 mars prochain, respectivement de 10h à 17h et de 10 à 16h, que les membres des communautés abénakises d’Odanak et de Wôlinak présenteront le fruit du travail qu’ils ont accompli au cours des dernières semaines. Sous le thème de la famille – lakamigwezo en langue abénakise – les visiteurs seront invités à explorer et s’initier à l’histoire, les traditions, la langue et le territoire qui ont forgé l’identité et la culture de notre Nation depuis des temps immémoriaux. Il s’agira également de l’occasion parfaite pour découvrir une Nation forte et fière de son héritage et d’aller à la rencontre des exposants abénakis qui vous feront vivre une expérience culturelle des plus captivantes !

Comme le mentionne Kim Arseneault, coresponsable de l’Exposition W, « Au-delà des œuvres d’art présentées, ce projet représente une belle opportunité de briser les barrières entre allochtones et autochtones afin d’unir les peuples dans une vision fraternelle. »

« Cette exposition se veut un lieu de rassemblement, de découverte et de partage entre les gens, entre les Peuples. Nous sommes heureux d’accueillir le public au cœur de la culture abénakise », souligne Julie Cleary, directrice des services sociaux N8wkika du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki.

L’entrée est gratuite et l’exposition est ouverte à tous. Dans le but de respecter les mesures sanitaires en vigueur, le passeport vaccinal sera exigé à l’entrée de la salle.

Ce projet est une initiative des services sociaux N8wkika du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki en collaboration avec les Centres de santé et les conseils de bande d’Odanak et de Wôlinak ainsi que le Musée des Abénakis.

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NOMINATION DE MESSIEURS DENYS BERNARD ET FÉLIX HAMEL À TITRE D’ADMINISTRATEURS DE L’APTR

L’Administration portuaire de Trois-Rivières (APTR) est heureuse d’annoncer les nominations de messieurs Denys Bernard et Félix Hamel au sein de son conseil d’administration. Ces nouveaux administrateurs ont été nommés pour des mandats de trois ans par Son Excellence la Gouverneure générale en conseil.

Monsieur Denys Bernard est détenteur d’un baccalauréat en géographie physique de l’Université de Sherbrooke. Il a aussi complété des formations spécifiques en finances, gestion financière et fiscalité à l’École nationale d’administration publique ainsi qu’en gestion des terres et développement économique auprès de Services autochtones Canada. Directeur général du Grand Conseil de la nation Waban-Aki depuis 2005, monsieur Bernard est toujours à l’affût des opportunités d’affaires qui contribuent au développement et à la croissance de son organisation, notamment en lui permettant même d’exporter l’expertise développée vers de nombreuses communautés autochtones et organisations privées. Monsieur Bernard est également impliqué à titre d’administrateur au sein de la Commission de développement économique des Premières Nations et du Parc régional du Mont-Ham.

Diplômé d’un double baccalauréat en Entreprenariat & Management innovateur et en Finance à l’Université du Québec à Trois-Rivières, monsieur Hamel a débuté sa carrière comme conseiller financier et en financement chez Desjardins. En 2011, il a repris les rênes de l’entreprise Les Gestions Thrace inc. qui offre des services de gestion immobilière. Promoteur, investisseur immobilier et associé dans l’entreprise depuis près de 10 ans, il en assure aujourd’hui le titre de président-directeur général. Monsieur Hamel est impliqué dans sa communauté au sein de différents organismes, entre autres à titre d’administrateur pour la Caisse Desjardins de Trois-Rivières.

La présidente du conseil d’administration de l’APTR, madame Danielle St-Amand, a déclaré : « Nous sommes très heureux d’accueillir messieurs Hamel et Bernard au sein du conseil d’administration du Port de Trois-Rivières. Par leurs compétences et expertises avérés, ils apporteront une contribution significative au déploiement de notre plan de développement Cap sur 2030 ».

À propos du Port de Trois-Rivières

Faisant partie des 17 administrations portuaires canadiennes, et actif depuis 1882, le Port de Trois‑Rivières offre, en toutes saisons, une vaste gamme d’installations et de services à l’industrie maritime. Il est un acteur important dans le développement économique sur le plan régional, national et international pour des secteurs industriels majeurs tels que l’aluminium, la foresterie et l’agroalimentaire. Le Port de Trois-Rivières accueille annuellement 55 000 camions, 11 000 wagons et plus de 250 navires marchands et de croisières provenant d’une centaine de ports situés dans plus de quarante pays à travers le monde. Il manutentionne un trafic de près de 4 M de tonnes métriques et soutient plus de 2 000 emplois directs, indirects et induits.

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L’Exposition W 2022 | L’exposition interactive Lakamigwezo

Les communautés d’Odanak et de W8linak sont fières de vous convier à la toute nouvelle Exposition W !

Fidèle aux dernières éditions du projet W, l’Exposition W se veut une occasion de rendre hommage aux Abénakis par la présentation de la culture sous toutes ses formes.

Sous la forme d’une exposition interactive. Sous le thème de la famille (lakamigwezo), explorez et initiez-vous à l’histoire, les traditions, la langue et le territoire qui ont forgé l’identité et la culture de notre Nations depuis des temps immémoriaux.

Profitez de cette occasion pour découvrir une Nation forte et fière de son héritage et allez à la rencontre d’exposants abénakis qui vous feront vivre une expérience culturelle des plus captivantes !

Un événement familial gratuit et ouvert à tous !

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Pillage archéologique sur un site de sépultures abénakis à l’Université Bishop’s

Le 27 octobre dernier, une sinistre découverte a été faite sur un site archéologique estrien de grande importance pour la Nation W8banaki démontrant que ce dernier avait récemment fait l’objet de pillage à plusieurs endroits.

Lors d’une visite au site sur le campus de Bishop’s dans le cadre d’un projet de travaux de caractérisation de l’érosion des sites archéologiques et culturels situés sur Alsig8ntegw (rivière Saint-François), l’archéologue chargée du projet a constaté que le site archéologique avait fait l’objet de pillage, et ce, à plusieurs endroits.

Le site en question, dont l’Université Bishop’s est propriétaire, est un lieu culturel de grande importance pour la Nation W8banaki. Grâce aux recherches menées par le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, en charge de représenter et appuyer les Conseils des Abénakis d’Odanak et de W8linak en matière d’affirmation, de consultations et de revendications territoriales, on constate que ce site se retrouve à même le réseau hydrographique emprunté depuis des millénaires par les W8banakiak (Abénakis) et qu’il fut témoin de la mise en terre des ancêtres et de leur mode de vie traditionnel. Ce pillage représente donc une perte d’information importante ainsi qu’un manque de respect envers les Premières Nations. D’ailleurs, le Conseil des Abénakis d’Odanak déplore ces actes. « Le peuple de la Nation W8banaki d’Odanak est grandement préoccupé par cette situation. Nous sommes choqués et découragés par ces actes offensants. À une époque où nous sommes appelés à guérir notre histoire et nos récits ancestraux, nous devons continuer à subir des violations et un manque de respect continus. Notre lien avec nos ancêtres est un élément essentiel du processus de guérison et de réconciliation de nos nations. Nous espérons que cela pourra servir à nous faire prendre conscience que nous avons encore beaucoup de travail à faire » souligne Rick O’Bomsawin, chef de la communauté d’Odanak. En ce sens, une cérémonie officielle aura lieu au courant des prochains jours afin de rendre un dernier hommage aux ancêtres jadis présents sur ce lieu culturellement important.

Comme le stipule la Loi sur le patrimoine culturel lorsqu’un tel événement survient, le service de police municipale de la Ville de Sherbrooke ainsi que le ministère de la Culture et des Communications du Québec ont été avisés de la situation afin de prévenir d’éventuels délits similaires et de faire de la sensibilisation auprès de la population. Le département de sécurité de l’Université Bishop’s se chargera également d’assurer un contrôle fréquent des lieux et l’établissement universitaire portera main forte au Bureau du Ndakina afin de réparer convenablement les dommages causés par les pilleurs.

« Ces actes de vandalisme archéologique ont été faits sans notre connaissance et sans notre consentement, » dit le Principal de l’Université Bishop’s, Michael Goldbloom.

« Auparavant l’Université Bishop’s a pris l’initiative d’assurer le bureau de Ndakina que nous n’autoriserons jamais de fouilles archéologiques sur le campus sans le consentement du peuple Abénakis. Nous travaillons en collaboration étroite avec le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki ainsi que le Gouvernement du Québec pour veiller à la préservation du site, » indique le Principal Goldbloom. « Nous espérons que cet incident déplorable nous rappelle à tous les responsabilités que nous avons envers cette terre où nous nous réunissons. »

Au Québec, les sites archéologiques sont sous la protection de la Loi sur le patrimoine culturel. Cette dernière stipule que toute intervention sur un site archéologique nécessite l’obtention d’un permis de la part du ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il est donc formellement interdit de creuser avec l’intention de trouver des objets archéologiques (artéfacts).  

La région de l’Estrie possède un riche potentiel archéologique autochtone et historique. Depuis des décennies, les sites à forts potentiels archéologique et culturel sont malheureusement visés par des activités de pillage au détecteur de métal ou à la pelle. Chacune de ces activités illicites provoque une perte d’informations tant pour la Nation W8banaki que pour les Québécois.

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Joyce Echaquan, un an plus tard

Il y a maintenant un an que survenait l’incident tragique de la mort de Joyce Echaquan, une femme Atikamekw de la communauté de Manawan, mère de sept enfants.

Un an plus tard, Joyce Echaquan est devenue un symbole pour toutes les injustices vécues par les Autochtones au Québec trop souvent sous-estimées. Son histoire a eu pour effet de lever le voile sur les préjugés vécus par les Premières Nations et s’est avéré être une invitation au dialogue afin de construire des ponts entre les peuples, mais aussi de déconstruire des préjugés et stéréotypes qui ont trop longtemps alimenté l’imaginaire collectif des Québécois.

Il est de notre devoir de garder la mémoire de Joyce Echaquan vivante et de continuer de faire avance les choses. 

En toute solidarité,

Le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki

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Odanak inaugure sa toute nouvelle salle familiale Kizos


La communauté abénakise d’Odanak a officiellement inauguré la nouvelle salle familiale Kizos, jeudi soir, ayant comme objectif d’offrir une place aux familles pour échanger, soutenir, agrandir et célébrer cette valeur importante.

Ainsi, c’est depuis trois ans maintenant que ce projet se trame grâce à l’aide de divers partenaires d’Odanak pour que toutes les générations puissent bénéficier d’un endroit bien à elles pour le présent et pour l’avenir.

Étant un endroit consacré complètement à la communauté abénakise, le nom « Kizos » a été choisi parmi une multitude de suggestions faites par le peuple. Un concours avait en effet été lancé au printemps dernier pour trouver ce qui allait désigner cette nouvelle place qui se veut chaleureuse et invitante.

C’est finalement Valérie Richer qui est sortie vainqueure avec le nom «Kizos», signifiant «soleil» en terme abénakis. Elle s’est dirigée vers ce choix parce que «la famille est synonyme de chaleur et qu’elle nous apporte un éclairage important dans nos décisions. Tout comme le soleil, la famille illumine notre quotidien», a fait valoir l’heureuse élue pour expliquer sa suggestion.

Afin de souligner cette pensée, une plaque expliquant l’origine du nom est d’ailleurs positionnée à l’entrée de l’édifice. Outre cet aspect, il y a également le décor qui a été pensé pour donner un sentiment d’appartenance culturelle aux Abénakis. Ainsi, le fruit du travail des membres de la communauté est affiché un peu partout à travers des oeuvres d’art de leur cru.

La concrétisation de ce projet se fait grâce au soutien financier du Conseil des Abénakis d’Odanak et du Secrétariat aux affaires autochtones du gouvernement du Québec.

« Merci au Conseil des Abénakis d’Odanak qui a toujours appuyé la construction d’une nouvelle salle familiale et qui a même initié l’idée. Sans une vision politique familiale forte des conseillers d’Odanak, le projet n’aurait pu voir le jour », conclut-on par voie de communiqué.

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Le territoire pour retrouver ses racines autochtones et se découvrir

La nature deviendra un terrain de jeu pour les Abénakis lors d’un programme de ressourcements en territoire. Retrouver ses racines, sa culture, partager ses connaissances et ses difficultés. Ils partiront en expédition au mont Ham, un projet du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki dans lequel l’intervention et l’approche holistique se côtoient.

Pour lire le reportage complet d’Espaces Autochtones, cliquez ici.

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La communauté d’Odanak choisie pour y construire l’un des 12 refuges au Canada pour femmes, enfants et personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones fuyant la violence familiale

Le gouvernement du Canada, par l’entremise de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et de Services aux Autochtones Canada (SAC), avec l’aide de partenaires Autochtones, a sélectionné des bénéficiaires pour la construction de 12 refuges au Canada pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones fuyant la violence familiale.

Le 17 juin dernier, l’honorable Ahmed Hussen, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, ainsi que l’honorable Marc Miller, ministre des Services aux Autochtones, ont annoncé plus de 85 millions de dollars pour construire et soutenir l’exploitation sur cinq ans de 12 nouveaux refuges d’urgence à travers le Canada, et que 10,2 millions de dollars seront investis annuellement par la suite.

Cette initiative permettra d’ajouter 12 nouveaux refuges au réseau existant de refuges de SAC pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones qui seront construits en partenariat avec les communautés suivantes :

  • Première Nation d’Odanak, Québec
  • Nation Lil’wat, British Columbia
  • Nation crie de Sturgeon Lake, Alberta
  • Première nation de Whitefish Lake #459, Alberta
  • Le Grand Conseil de Prince Albert, Saskatchewan
  • Keeseekoowenin, Manitoba
  • Hollow Water, Manitoba
  • Première nation Wasauksing, Ontario
  • Première nation Natoaganag (Eel Ground), Nouveau-Brunswick
  • Première nation d’Acadia, Nouvelle-Écosse
  • Conseil des Premières nations du Yukon, Yukon
  • Société régionale Inuvialuit, Territoires du Nord-Ouest

Ces refuges seront dirigés par des Autochtones et fourniront un lieu d’hébergement et des services de soutien essentiels, adaptés à la culture, qui aideront les survivants de situations de violence familiale à se remettre du traumatisme qu’ils ont subi, leur donneront accès à des programmes de soutien et créeront un environnement stable où ces personnes pourront commencer à reprendre une vie autonome. Ils constituent également un élément essentiel de la Voie fédérale concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées, la réponse du gouvernement du Canada aux appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et une contribution importante au plan d’action national visant à mettre fin à la violence contre les femmes autochtones et les membres de la communauté 2SLGBTQQIA+.

Dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 724,1 millions de dollars pour élaborer une stratégie globale de prévention de la violence afin d’accroître les services de soutien adaptés à la culture pour les femmes, les enfants et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones victimes de violence fondée sur le sexe. Ces fonds soutiendront la construction de refuges et de logements de transition pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis partout au pays, y compris dans les réserves, dans le Nord et en milieu urbain. Cette initiative est aussi une action clé de la Voie fédérale. De plus amples renseignements sur la stratégie globale de prévention de la violence seront annoncés au cours des prochains mois.

Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la question de la violence faite aux femmes, aux enfants et aux personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones et continuera de travailler en partenariat avec les organisations autochtones, les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi qu’avec des partenaires externes afin d’élaborer des solutions efficaces et adaptées à la culture.