Depuis
2016, le Bureau du Ndakina du GCNWA participe au processus de consultation territoriale
des projets d’agrandissement du Port de Montréal (à Contrecœur) et du Port de
Québec (Baie de Beauport). Vu les impacts appréhendés de ces projets sur le
fleuve Saint-Laurent et le Ndakina, le Bureau a pris part aux consultations pour
s’assurer que les droits de la Nation ne soient pas affectés.
Le fleuve –
et notamment le lac Saint-Pierre – ses îles et ses berges occupent un rôle
central pour les W8banakiak, entre autres pour les activités
familiales, la pêche, la navigation, la chasse à la sauvagine et la récolte de
certaines ressources. Aussi,le fleuve cache encore plusieurs
vestiges archéologiques
faisant partie du patrimoine de la Nation.
Les impacts
des deux projets portuaires sur ces éléments chers à la Nation s’additionnent
aux pressions nombreuses déjà exercées sur le fleuve (navigation, érosion,
bruit, lumière, pollution de l’eau, privatisation, etc.).
Nous voulons votre avis sur l’analyse du Bureau résumée ci-bas. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord ?
L’arrivée de l’hiver marque le lancement d’Aln8bak en fête – la boutique des Fêtes en lignedu Musée des Abénakis – créée en partenariat avec des artisans de la communauté.
Avez-vous entendu parlé de la nouvelle loi C-92 ? Il s’agit de la reconnaissance des droits inhérents et de l’autonomie des peuples autochtones en matière de services à l’enfance et à la famille.
Les Abénakis
s’unissent pour appuyer la famille et la communauté de Joyce Echaquan dans
cette terrible épreuve. Ainsi, la Nation Waban-Aki annonce son appui financier
dans les démarches judiciaires qui seront entreprises suite à la période
douloureuse de deuil.
En effet,
après que la famille de la défunte ait affirmé sa volonté d’obtenir justice, et
ce avec raison, la Nation Waban-Aki a choisi d’appuyer respectueusement cette
démarche. Bien qu’un tel appui financier ne pourra malheureusement pas alléger
la douleur et la colère de la famille, nous tenons à leur apporter notre
soutien dans leur démarche vers la justice. Au moment souhaité par la famille,
le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (GCNWA) se fera un honneur de discuter
avec celle-ci afin de considérer leurs besoins et planifier l’appui.
« Nous
témoignons toutes nos sympathies à la famille et la communauté Atikamekw. Nous
sommes tous choqués par un tel drame que nous ne pouvons laisser sans action.
Action en justice, poursuite au criminel, enquête du coroner, il est d’une
importance capitale que justice soit rendue. » Affirme catégoriquement Denys
Bernard, le directeur général du GCNWA.
Daniel G.
Nolett, directeur général du Conseil des Abénakis d’Odanak abonde dans le même
sens : « Nous sommes attristés par ce drame inacceptable et croyons fermement
que justice devra être rendue. Nos pensées sont avec la famille et la
communauté. »
En toute solidarité, nous espérons que ce drame puisse enfin
signer la fin d’une époque inacceptable.
Nous tenons à vous aviser que les prochaines
séances d’audiences du Tribunal en lien avec les dossiers de revendications
particulières de la Nation W8banaki seront uniquement VIRTUELLES et se
dérouleront du 29 septembre au 2 octobre ainsi que du 5 au 9 octobre 2020.
Voici tous les détails techniques pour assister aux séances :
Grâce à une association entre l’Institution Kiuna, seul centre d’études collégiales destiné aux Premières Nations au Québec, et l’Université Saint-Paul, située à Ottawa, les diplômés et diplômées du programme Sciences humaines – profil Premières Nations (300.B0) de Kiuna auront la possibilité d’accéder au B.A. spécialisé en innovation sociale de l’Université Saint-Paul.
La reconnaissance des unités permettra aux étudiants d’obtenir, en quatre ans, un diplôme d’études collégiales et un baccalauréat.
En joignant leurs efforts, l’Institution Kiuna et l’Université Saint-Paul s’engagent à encourager l’excellence en éducation, à offrir des possibilités de formation pratique, à accroître l’accès aux programmes d’études postsecondaires en français et en anglais et à assurer la mobilité entre les établissements.
«Cette association s’inscrit dans notre mission de favoriser chez nos étudiants le leadership et la persévérance, et reflète notre volonté d’assurer un continuum de services éducatifs de qualité qui tient compte de leurs aspirations, de leurs réalités et de leur culture», a déclaré Prudence Hannis, directrice de l’Institution Kiuna.
«Nous sommes très heureux de nous associer à Kiuna pour cette nouvelle entente d’arrimage», a ajouté Chantal Beauvais, rectrice de l’Université Saint-Paul. «Ce partenariat marque une étape importante alors que nos établissements travaillent ensemble pour appuyer les étudiants et étudiantes autochtones dans la réalisation de leurs objectifs universitaires et de leurs aspirations futures.»
Les deux établissements souligneront ce nouveau partenariat à l’occasion de l’inauguration, plus tard cette année, d’un nouveau centre pour les étudiants autochtones à l’Université Saint-Paul.
En février 2012, les
Premières Nations des Abénakis d’Odanak et de Wôlinak déposaient devant le
Tribunal des revendications particulières les trois (3)
dossiers apparaissant ci-dessous :
SCT-2001-11 : Odanak et le régime seigneurial
(1635-1863) ;
SCT-2002-11 : La seigneurie de
Bécancour : les limites originales (1647-1941) ;
SCT-2003-11 : La cession des 38 lots dans le
Domaine des Abénakis de Saint-François (1858-1884).
Les audiences seront publiques
et viseront à entendre les témoins experts qui ont été retenus par les parties.
Les audiences du Tribunal débuteront le mercredi 9 septembre 2020 à 9h15. Elles auront d’abord lieu en mode virtuel sur la plateforme « Zoom » au lien suivant : https://us02web.zoom.us/j/85744090750
À noter que le lien Zoom sera différent pour chaque bloc de
témoignage. Nous veillerons à
diffuser le nouveau lien sur nos réseaux sociaux dès que nous possèderons
l’information.
Les journées d’audition pour le premier bloc de témoignages sont
les suivantes :
Du 9 au 11 septembre 2020 ;
Du 14 au 16 septembre 2020.
À moins de changements ponctuels, l’horaire d’audience sera le
suivant :
De 9h30 à 12h30, avec une pause de 10-15 minutes
De 14h à 16h30, avec une pause 10-15 minutes
Les participants à la conférence Zoom devront désactiver leur
caméra et leur microphone lors de la connexion. Lorsque les participants se
connecteront, ils seront d’abord dirigés dans une « salle
d’attente ». Par la suite, le greffier leur permettra de rejoindre la
conférence. Si un participant se connecte en cours d’audition et non avant le
commencement ou pendant une pause, il est possible que cela prenne un certain
temps avant qu’il puisse rejoindre l’audition puisque le greffier attendra un
moment opportun pour accepter le participant afin d’éviter toute distraction en
cours d’audition.
Les audiences en
personne reprendront dès le 29 septembre 2020 au Musée des Abénakis à
l’adresse suivante : 108, rue Waban-Aki, Odanak (Québec).
Toutefois, en raison
des règles de distanciation physique en vigueur, un nombre limité de personnes
pourra assister à l’audience. Pour cette raison, les audiences seront également
retransmises en direct sur l’application « Zoom ». Le port du
masque sera requis pour les personnes qui seront physiquement présentes aux
audiences.
Vous pouvez consulter les documents suivants pour en connaître davantage sur les audiences à venir :
Veuillez aussi prendre note que l’ensemble de la documentation procédurale liée à ces revendications se retrouve sur le site internet du Tribunal des revendications particulières à l’adresse suivante : https://www.sct-trp.ca/
Kwaï chers membres de la Nation, Nous vous invitons à l’assemblée générale annuelle du comité de chasse et pêche abénakis. Plusieurs sujets y seront abordés pour lesquels nous souhaiterions obtenir l’avis des détenteurs de permis de chasse, pêche et piégeage abénakis. À l’endos de cette lettre, vous trouverez le projet d’ordre du jour associé à cette rencontre. Le port du masque et la désinfection des mains seront obligatoires à votre entrée. Nous vous demandons également de bien vouloir respecter la distanciation sociale.
Quand : Samedi 12 septembre 2020, 10h
Où : Salle communautaire d’Odanak, 58 rue Waban-Aki, Odanak, J0G 1H0
À propos du comité de chasse et pêche abénakis Le comité de chasse et pêche abénakis est un comité apolitique composé d’une dizaine de membres abénakis agissant à titre de bénévoles et ayant à cœur la poursuite des activités traditionnelles tels que la chasse, la pêche et le piégeage. Le comité a pour mandat de formuler des recommandations en lien avec la pratique de ces activités pour approbation auprès des conseils. Une fois approuvée, les recommandations sont alors acheminées au comité de suivi de l’entente de chasse, pêche et piégeage convenue entre la Nation et le gouvernement du Québec ou selon les sujets, le gouvernement du Canada. Il est possible de joindre le comité en tout temps.
Pour tous commentaires ou questions, veuillez communiquer avec Suzie O’Bomsawin au [email protected] ou au 819.294.1686.
Un article de Simon Roberge, initiative de journalisme local – La Tribune
Les visiteurs du Parc régional du Mont-Ham dans la municipalité d’Ham-Sud en Estrie ont l’embarras du choix pour découvrir l’histoire et la culture des Premières Nations qui ont parcouru le territoire pendant des milliers d’années. Ils peuvent visiter l’Espace Abénakis, parcourir le Sentier des légendes, admirer la statue Awdowinno au sommet de la montagne ou même louer un tipi pour y passer la nuit dans le secteur Waban-Aki. Ce partenariat entre le Parc et le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (GCNWA) est unique au Québec.
« C’est un bel échange, ça nous fait des infrastructures intéressantes et ça attire les touristes, explique Frédéric Therrien, coordonnateur du Parc régional du Mont-Ham. Pour les Abénaquis, ça fait connaître leur histoire. Tout le monde est content. C’est un partenariat ben le fun. »
Pour Denys Bernard, directeur général du GCNWA situé à Wôlinak près de Trois-Rivières, ce projet est un exemple de belles relations avec les Premières Nations.
« C’est un statement qu’on fait en disant que c’est notre territoire ancestral, mais qu’on le partage avec nos amis, mentionne-t-il. C’est unique ce qu’on fait. Il y a certaines communautés qui vont investir autour d’eux, mais on est à une heure d’auto et on a réussi à convaincre tout le monde. »
Une montagne d’importance
Le mont Ham avait une importance significative pour la nation abénaquise, selon Suzie O’Bomsawin, directrice du département des consultations territoriales au GCNWA.
« La région du mont Ham possède des vestiges archéologiques qui remontent à des milliers d’années, explique-t-elle. Il y a donc une présence autochtone. Et encore aujourd’hui, c’est un secteur utilisé par nos membres pour des activités traditionnelles comme la chasse et la pêche. On est vraiment capable de tracer une continuité d’utilisation par les membres de la nation. »
« Par contre, contrairement à d’autres monts dans les environs, on n’a pas trouvé son toponyme en langue abénaquise, ajoute-t-elle. Il s’est perdu au cours des années. Le mont Orford était un mont d’importance aussi et on n’a pas trouvé son toponyme non plus. »
Un sentier illuminé
Un grand projet se dessine peu à peu au Parc régional du Mont-Ham, celui de réaliser un sentier illuminé avec des hologrammes pour faire revivre l’histoire des Premières Nations.
« C’est embryonnaire, mais on veut faire un genre de Foresta Lumina complètement différent », explique Frédéric Therrien.
Pour Denys Bernard, qui est également membre du conseil d’administration du Parc régional du Mont-Ham, il est primordial que ce genre d’attraction parle aussi de la réalité d’aujourd’hui.
« Je ne veux pas juste voir des plumes dans ce projet-là, lance-t-il. Il faut faire quelque chose qui va parler du passé, mais aussi des Autochtones d’aujourd’hui. Les traditions, on peut les créer et ce qu’on crée aujourd’hui va faire partie du passé et de l’histoire un jour. »
Ce serait une attraction disponible l’hiver aussi pour attirer des touristes durant la saison morte. Car il est possible de monter au sommet de la montagne en plein hiver, mais avec des crampons.
« On a moins de monde l’hiver, mais ça augmente, admet M. Therrien. En janvier et février derniers, on a eu environ 1500 personnes chaque mois. »
Un sentier de ski de fond qui fait le tour de la montagne est également dans les plans.
L’Espace Abénakis est un centre d’interprétation au Parc régional du Mont-Ham mettant en valeur de la culture abénaquise.PHOTO LA TRIBUNE, JESSICA GARNEAU
40 000 visiteurs
L’an dernier le Parc régional du Mont-Ham a franchi pour la première fois le cap des 40 000 visiteurs. À titre comparatif, il y a six ans, le parc attirait environ 18 000 touristes par année.
Et malgré ou à cause de la COVID, l’année 2020 risque d’être la meilleure de l’histoire du parc.
« On a fini juillet avec plus de 20 000 visiteurs alors qu’on en avait eu 15 000 l’an dernier, mentionne Frédéric Therrien. Je pense qu’on va terminer l’année avec plus de visiteurs que l’an dernier. Il y a une fois et demie le nombre habituel de visiteurs sur le site. On a l’impression qu’on est toujours durant les couleurs à l’automne. »
Le projet Camping au sommet est déjà complet pour toute l’année 2020.
« À un moment donné, on va être rendu à limiter les gens, admet M. Therrien. Avec l’achalandage qu’on a en ce moment, je commence à réfléchir, parce qu’on ne veut pas avoir 4000 personnes par jour. On a mis en place la billetterie en ligne et notre but, c’est qu’on ne puisse plus acheter à l’accueil. Il y a des billets en ligne et s’il n’y en a plus, c’est terminé et tu ne viens pas au Mont-Ham. »
La Nation W8banaki ne reconnaît aucun chevauchement de territoire avec la Nation Huronne-Wendat
Le 18 août dernier, lors d’une séance du Bureau d’audiences publiques
sur l’environnement (BAPE) tenue à Thetford Mines, le Chef de la communauté
d’Odanak, M. Rick O’Bomsawin, s’est prononcé au nom de la Nation W8banaki sur
la position que cette dernière adoptait face au projet de la ligne
d’interconnexion des Appalaches-Maine d’Hydro-Québec. Étant situé au cœur du
Ndakina, le territoire ancestral de la Nation W8banaki, ce projet de ligne
électrique, tel qu’exprimé par M. O’Bomsawin, reçoit l’entier appui de la
communauté abénakise, mais à certaines conditions.
En effet, le Chef fut sans équivoque sur la question du positionnement
politique de la Nation W8banaki en lien avec les soi-disant chevauchements
territoriaux avec la Nation Huronne-Wendat. La Nation W8banaki n’accorde aucune
reconnaissance aux prétentions de la Nation Huronne-Wendat concernant les
secteurs du Nionwentsïo chevauchant le Ndakina. Advenant
le cas où cette position ne serait pas prise en considération par les
différentes instances, le message du porte-parole de la Nation W8banaki est
clair : « si une autre Nation revendique des droits sur ce territoire qui nous
appartient à 100%, y compris le Maine, nous allons bloquer le projet ».
Le 19 août 2020, Me Simon Picard, porte-parole de la Nation Huronne-Wendat dans le cadre de la séance quotidienne du BAPE, a affirmé que la Nation Huronne-Wendat souhaite que le BAPE reconnaisse l’occupation passée et actuelle de leur Nation au sein du territoire sur lequel se tiendra le projet de la ligne d’interconnexion. Toujours au nom de la Nation, il a également prétendu que les dirigeants de la Nation Huronne-Wendat étaient ouverts à discuter avec ceux des Abénakis. La Nation W8banaki tient à préciser que cette déclaration est erronée. En effet, au cours des dernières années, plusieurs tentatives ont été initiées par la Nation W8banaki afin d’aborder les prétentions territoriales huronnes-wendat. Une dernière correspondance a été envoyée à Wendake en octobre 2019 de la part de la Nation W8banaki afin de leur offrir l’opportunité de préciser officiellement leur territoire, correspondance qui n’aura finalement jamais eue suite. (Consultez cette lettre en cliquant sur le lien précédent.)
La Nation W8banaki tient également à invalider
l’argument apporté par Me Picard concernant le traité Huron-Britannique (traité
Murray) signé en 1760. En effet, toujours selon les dires de Me Picard, ce
traité démontrerait que la Nation Huronne-Wendat était établie sur le territoire concerné par les travaux du
projet d’Hydro-Québec. Cet argument n’a aucune valeur puisque ce traité n’a pas
de portée territoriale. Jusqu’à présent, aucune carte n’a été retrouvée pour
indiquer la portée territoriale de ce traité. Même chose pour le protocole sur
la consultation et l’accommodement convenu en janvier 2019 entre cette Nation
et le gouvernement fédéral. Le Fédéral ne reconnait pas de territoire ancestral
dans le cadre de tels protocoles, mais prend plutôt acte de la perspective
d’une Nation par rapport aux droits ancestraux ou issus de traités qu’elle
affirme détenir sur un territoire.
En résumé, la Nation Huronne-Wendat n’a, jusqu’à présent, pas été en mesure
de fournir les éléments requis afin de démontrer leur soi-disant occupation
dudit territoire. C’est pourquoi la Nation W8banaki considère leurs prétentions
comme une tentative de réécriture de l’histoire à leur avantage. La Nation W8banaki est absolument en désaccord avec
l’inclusion de la Nation Huronne-Wendat dans ce processus et réitère qu’elle
assume déjà très bien l’intendance de ce secteur du Ndakina.
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