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L’AGRILE DU FRÊNE POURRAIT MENACER UNE PRATIQUE ABÉNAKISE ANCESTRALE (in French only)

Annette Nolet fabrique des paniers de frêne, une pratique ancestrale. Photo : Radio-Canada

Alors que l’agrile du frêne fait des ravages un peu partout au Québec, les Abénakis d’Odanak craignent la disparition des arbres qu’ils utilisent pour la fabrication de paniers, un savoir-faire transmis de génération en génération dans la communauté.

Annette Nolet fabrique des paniers de frêne depuis des années. Une méthode qui lui a été transmise par sa mère. « Pour la perpétuité de cette activité-là, c’est clair que l’approvisionnement de frênes noirs est essentiel », dit Suzie O’Bomsawin, directrice du Ndakinna, l’entité qui s’occupe de la gestion de l’environnement et de l’aménagement du territoire au Grand Conseil de la nation Waban-Aki.

Une matière irremplaçable

Le bois de frêne noir est le seul qui soit assez flexible pour être utilisé dans la fabrication de paniers traditionnels. L’agrile du frêne n’a pas encore été détecté dans le secteur de Nicolet-Yamaska, où se situe la communauté d’Odanak, mais selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, ça ne saurait tarder.

« Quand toutes ces zones-là vont être visées également, il va falloir trouver des alternatives, et il n’y en aura certainement pas des millions », indique le gestionnaire foncier d’Odanak, Michel Durand-Nolet.

Des paniers faits de bois de frêne noir Photo : Radio-Canada

Éviter l’abattage préventif

Les Abénakis souhaitent préserver les frênes et éviter qu’ils soient abattus, comme ce fut le cas dans plusieurs villes dans le but de limiter la propagation.

« Quand le frêne est attaqué par l’agrile, oui, on peut l’abattre, mais ce n’est pas la bonne idée d’abattre l’autre frêne à côté qui, lui, est encore sain, croit Michel Durand-Nolet. Dans la composition chimique de chaque plante, on retrouve des insecticides naturels et les arbres finissent par se défendre eux-mêmes. »

Michel Durand-Nolet souhaite que les connaissances que détient son peuple soient mises à profit dans la gestion de l’insecte ravageur.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments invite quant à elle ceux qui croient détenir des informations utiles sur l’agrile du frêne à communiquer avec elle et à transmettre les connaissances qu’ils détiennent pour venir à bout de cet indésirable.

Avec les renseignements de Jennifer O’Bomsawin

Source: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1048725/agrile-frene-menace-pratique-abenakise-ancestrale-vannerie-panier 

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WÔLINAK AURA SA PISCINE INTÉRIEURE (in French only)

La piscine sera annexée au Gym Formule Fitness, derrière le bâtiment existant. ©(Photo TC Media – Sébastien Lacroix)

Des travaux débuteront prochainement, derrière le Gym Formule Fitness de Wôlinak, en vue de construire un nouveau bâtiment qui abritera une piscine de 32 pieds par 16 pieds.

L’endroit possédera aussi deux cuves de nage de 6 pieds par 10 pieds, qui permettra aux nageurs de travailler davantage en résistance à l’aide d’un élastique. Il s’agit d’une méthode offrant la chance de s’améliorer notamment au niveau technique.

Le projet est estimé à 434 000$, dont 175 000$ proviennent du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC150). Une portion de 10% du budget, équivalant à 43 400$, est assumée par le Conseil des Abénakis de Wôlinak et le Secrétariat aux affaires autochtones fournit la différence. Par ailleurs, l’initiative est aussi soutenue par le Centre de santé de Wôlinak, qui a des fonds pour l’organisation d’activités.

«C’est un besoin qui a été véhiculé par des gens de la communauté et des environs. Depuis la fermeture de la piscine de l’école secondaire Les Seigneuries, à Saint-Pierre-les-Becquets, c’est quelque chose qui manque et on a décidé de répondre à ce besoin qui est non-assouvi pour l’instant», exprime Dave Bernard, directeur général du Conseil des Abénakis de Wôlinak.
Il précise toutefois que le Conseil est ouvert aux partenariats qui pourraient se conclure éventuellement.

Le bâtiment abritant la piscine, les cuves de nage et un sauna sera annexé au Gym. Ainsi, les vestiaires seront communs pour les deux sphères d’activité. Les travaux devraient être terminés pour le mois de décembre, car le projet doit être délivré au plus tard le 31 décembre 2017.

Un article de Joanie Mailhot du Courrier Sud

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REDÉCOUVRIR UN HÉRITAGE TROP PEU CONNU (in French only)

Le Centre communautaire Saint-Pierre (CCPS) organise, dans le cadre du 150eanniversaire du Canada, une semaine de sensibilisation à la culture autochtone du 31 juillet au 3 août au presbytère de l’église Saint-Pierre, à Drummondville.

C’est grâce à une subvention de 23 160 $ du gouvernement du Canada que le projet a pu voir le jour. «Pendant quatre jours, les citoyens vont acquérir une grande ouverture d’esprit et de respect mutuel à la suite de ces rencontres. Ça leur permettra de découvrir l’histoire, les mœurs et la vie quotidienne des autochtones», a avoué Florence Benedicte du Conseil de bande des Abénakis d’Odanak.

La programmation comporte deux volets qui sont offerts gratuitement aux participants. Le premier, destiné aux 400 enfants qui fréquentent les camps de jour, fera découvrir l’artisanat amérindien par la fabrication de colliers, de bourses et de bâtons de parole. L’animation sera faite par le Musée des Abénakis et la boutique Le Wigwam.

Le second volet s’adresse à toute la population. À partir de 16 h tous les jours les participants pourront assister à des démonstrations de fabrication de tambours, de capteurs de rêves, de paniers et de mocassins. En soirée, dès 18 h 30, les contes et légendes amérindiennes, animés par Christine Siwi Wawanolett, feront découvrir un tout autre univers de la tradition amérindienne. De plus, tous les soirs, une cérémonie du Grand Conseil se tiendra à partir de 19 h 30. Cette cérémonie avait lieu avant les séances du Grand Conseil pour préparer le corps et l’esprit afin qu’ils puissent prendre les meilleures décisions pour la communauté. Pour clôturer cette cérémonie, il y aura une signature d’un traité de paix pour tous les peuples de la terre. Roger Robertson, représentant de la nation Micmac, animera la cérémonie.

Le 3 août, journée du 45e anniversaire du Festival de l’épi du CCSP, de 16 h à 20 h, les enfants de Drummondville pourront participer aux ateliers d’artisanat amérindien. De plus, tous les ateliers de fabrication les contes et légendes et la cérémonie du Grand Conseil seront également tenus lors de la soirée du Festival de l’épi. Les objets fabriqués dans le cadre des ateliers du soir feront l’objet d’un tirage à la fin de chacune des soirées.

«Kwaï (Bonjour en Abénakis). Le peuple Abénakis est fier et accueillant. Une trentaine d’enfants visiteront le Musée des Abénakis à Odanak afin de faire découvrir notre culture. Nous sommes heureux de participer à cette semaine de sensibilisation à la culture autochtone», a conclu Mathieu O’Bomsawin-Gauthier, directeur général du musée.

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Une communauté abénakise à la mémoire bien vivante (in French only)

Le Conseil des Abénakis de Wôlinak lance fièrement les festivités de la Fête nationale des Autochtones ce mercredi matin en inaugurant officiellement l’exposition « Mémoire vivante, la rivière au long détour » présentée dans le tout nouveau décor de la Petite Chapelle Ste-Thérèse de Wôlinak maintenant transformée en centre d’interprétation grâce aux Fonds Canada 150.

L’ambiti eux projet, réalisé dans le cadre des festivités du 150e anniversaire de la Confédération du Canada, voit le jour grâce au financement de près de 151 000$ octroyés par Patrimoine canadien. « Canada 150 offre l’occasion de souligner la résilience et la fierté des peuples autochtones, ainsi que la richesse de leurs cultures » déclare l’honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien. «Ce nouvel espace culturel permettra aux Canadiens de découvrir une facette importante de l’histoire de la Nation Waban-Aki. » Fier du travail accompli par les membres de sa communauté, le chef,  M. Michel R. Bernard, abonde dans le même sens « Grâce à l’exposition « Mémoire vivante, la rivière au long détour », notre communauté retrouve sa place dans la grande histoire des Premières Nations, ainsi que celles des Peuples fondateurs du Canada. »

Cet événement permet, par la même occasion, de dévoiler une plaque commémorative offerte par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Cette plaque historique, qui sera également installée sur la communauté d’Odanak, met en lumière la migration des Abénakis dans la vallée du St-Laurent durant la période coloniale française afin que ces derniers puissent protéger la Nouvelle-France contre les invasions des Anglais sur le territoire.

L’exposition « Mémoire vivante, la rivière au long détour » est présentée gratuitement jusqu’au 4 septembre 2017 à la Petite chapelle Ste-Thérèse située au 10 110 rue Kolipaïo, à Wôlinak. Pour connaître l’horaire complet du centre d’interprétation, veuillez téléphoner au Conseil des Abénakis de Wôlinak en composant le 819-294-6696. C’est donc avec une immense fierté que la communauté Wôlinak invite tous ceux et celles qui le désirent à venir visiter ce tout nouveau lieu rempli d’histoire qui vous fera d’abord vivre un retour dans le temps, mais également un présent bien senti, celui d’une communauté bien vivante.

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Canada 150 : la richesse des cultures autochtones sera au cœur des célébrations (in French only)

Le gouvernement du Canada appuie deux nouveaux projets communautaires sur les cultures autochtones au Québec.

De gauche à droite: M. Mario Marchand, Mme Florence Benedict, M. Denys Bernard, Mme Mélanie Joly, Mme Anne Bishoff, M. Dave Bernard et M. Louis Plamondon

C’est à Wôlinak que l’honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien, a annoncé le 26 mai dernier le financement de deux nouveaux projets communautaires qui souligneront la richesse des cultures autochtones au Québec dans le cadre de Canada 150.

Le Conseil des Abénakis de Wôlinak a reçu près de 151 000$ pour son projet d’exposition intitulée « Mémoire vivante, la rivière au long détour » soulignant la place d’accueil et le lieu de mémoire de la mission Bécancour/Wôlinak. L’histoire des Abénakis sera, entre autres, mise en valeur par la réalisation de murales figuratives, d’une projection multimédia et d’une exposition d’artéfacts historiques tout au long de la saison estivale, et ce, dès le 21 juin prochain. « Avec l’exposition “Mémoire vivante, la rivière au long détour”, notre communauté retrouve sa place dans la grande histoire des Premières Nations ainsi qu’à Bécancour. » se réjouit M. Michel R. Bernard, chef du Conseil des Abénakis de Wôlinak.

Le Centre communautaire Saint-Pierre, quant à lui, a reçu un montant de 23 160$ pour l’aménagement d’un campement autochtone extérieur situé à proximité de ses installations, et ce, du 31 juillet au 3 août 2017, en collaboration avec le Conseil des Abénakis d’Odanak. En plus de faire connaître la culture autochtone et de favoriser un rapprochement culturel, ce projet initie les jeunes et les familles non autochtones à l’art et à la culture autochtones par la tenue de diverses activités. Comme le mentionne M. Gilbert Fafard, coordonnateur communautaire au Centre communautaire Saint-Pierre « Le campement autochtone extérieur que nous aménagerons en collaboration avec le Conseil des Abénakis d’Odanak permettra le rapprochement culturel entre les Autochtones et les non-Autochtones de la région de Drummondville et du Centre-du-Québec. En plus de favoriser une meilleure connaissance de notre passé et des mœurs des communautés autochtones du Québec, une telle activité nous donne l’occasion de mieux entrevoir notre avenir commun dans le Canada de demain. »

« Aucune relation ne compte plus aux yeux du gouvernement du Canada que celle qu’il entretient avec les peuples autochtones » souligne l’honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien, « C’est pourquoi nous sommes fiers d’appuyer ces deux nouveaux projets communautaires qui permettront aux Canadiens de découvrir toute la richesse et l’histoire des cultures autochtones. Profitons de Canada 150 pour resserrer les liens qui nous unissent afin de léguer un bel héritage aux générations à venir. »

Il est important de rappeler que le gouvernement du Canada a accordé ces financements par l’entremise de Fonds Canada 150. Grâce à ce Fonds, le gouvernement appuie la tenue d’activités tant à l’échelle locale que nationale pour que les Canadiens d’un bout à l’autre du pays soient de la fête et ainsi faire de 2017 une année mémorable.

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Lancement de Compostage W (in French only)

Un texte de Marc Rochette pour Le Nouvelliste

Le Traiteur W de Wôlinak vient de lancer officiellement le projet Compostage W.

Sur la photo: Karine Richard, chargée de projet en environnement, Émilie Charest, conseillère en gestion des matières résiduelles, Manon-Lyne Trottier, directrice des opérations pour Traiteur W, le député Marc H. Plante et Stéphane Greffard, du ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada. © François Gervais, Le Nouvelliste

Depuis novembre 2015, l’équipe du Bureau environnement et terre du Conseil des Abénakis de Wôlinak, conjointement avec le Défi On recycle de la Chambre de commerce et d’industrie du Coeur-du-Québec, travaillent à l’élaboration de ce projet novateur en développement durable.

Depuis sa création, le Défi souhaitait réaliser des activités de formation et de sensibilisation qui mènent à l’action du compostage dans les écoles du territoire. Or, considérant que le Traiteur W offre le service de cafétéria dans onze écoles de la Commission scolaire de La Riveraine, cette entreprise était une porte ouverte pour l’intégration du compostage des résidus alimentaires issus des cafétérias.

C’est donc lors de la conférence de presse annonçant le nouveau service traiteur de Wôlinak que l’idée de départ a émergé tout naturellement. Ce projet étant le premier de ce genre au Québec, aucune ligne directrice n’était établie.

«Par conséquent, c’est avec une immense fierté que nous pouvons affirmer que ce sont plus de 1500 élèves répartis dans trois écoles ainsi que 20 % de la population de Wôlinak qui ont décidé de participer à ce projet pilote sur une base volontaire. La collecte se fait depuis un peu plus d’un mois dans les écoles et commencera sous peu dans la communauté», ont annoncé Karine Richard et Émilie Charest.

L’amorce de ce projet d’une valeur de près de 160 000 $ a été rendue possible grâce au financement majeur du ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada ainsi que celui du Développement durable de l’Environnement et de la Lutte au changement climatique.

De plus, une aide financière non négligeable a été octroyée par le Secrétariat aux Affaires autochtones ainsi que par le Fonds Aluminerie de Bécancour pour les collectivités durables. Finalement, la Régie intermunicipale de gestion intégrée des déchets Bécancour-Nicolet-Yamaska financera pendant une période de trois ans les activités d’information, de sensibilisation et d’éducation dans les écoles.

Dans une optique d’inclusion de la collectivité, le compost récolté sera mis à profit, entre autres, dans des projets de verdissement par les écoles et de la communauté selon la disponibilité et les besoins, le tout gratuitement.

«Nous sommes convaincus que la réalisation de ce projet aura une incidence au-delà de la gestion des matières résiduelles organiques. Il favorisera un sentiment de fierté auprès des jeunes qui participeront, tout d’abord au compostage dans leurs écoles et par la suite à la réalisation de projets verts.

Les initiatives environnementales étant de plus en plus au coeur de la conscience sociale, les jeunes des écoles touchées par le projet auront le sentiment d’accomplir quelque chose d’important pour la communauté centricoise et les générations futures», ont-elles conclu.

Source: http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/affaires/201705/17/01-5099080-lancement-de-compostage-w.php

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Wôlinak et Odanak se munissent de bornes électriques (In French only)

C’est depuis 1995 que le Québec célèbre officiellement le Jour de la Terre dans le but de diminuer son impact sur l’environnement. Toutefois, pour les Abénakis, ce respect de la nature et de la Terre Mère règne depuis des siècles déjà. C’est pourquoi, non seulement chaque 22 avril, mais également tout au long de l’année, les communautés abénakises d’Odanak et de Wôlinak s’engagent à respecter l’environnement en réalisant des gestes concrets sur leur territoire. En ce sens, leur dernière implication majeure fut l’acquisition d’une borne électrique pour chacune des communautés.

En novembre dernier, une toute nouvelle borne de recharge électrique faisait son apparition dans le stationnement du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki de Wôlinak. Puis, il y a quelques semaines, c’était au tour du Musée des Abénakis, situé à Odanak, d’en posséder une. Il va s’en dire que ce projet est plutôt innovateur pour ces deux communautés périurbaines. C’est d’ailleurs leur proximité aux villes avoisinantes qui rend l’initiative encore plus intéressante puisque ces bornes sont accessibles à tous ceux et celles possédant un véhicule hybride ou électrique.

Il est intéressant de savoir que ces bornes de type standard font partie du vaste réseau FLO. Le réseau FLO donne accès à des milliers de bornes de recharge situés d’un bout à l’autre du Canada à tous ses membres et son coût d’approvisionnement s’élève en moyenne à 1$ l’heure.

Adaptation aux changements climatiques
Depuis le printemps 2015, Wôlinak et Odanak possèdent leur propre plan d’adaptation aux changements climatiques (PACC). Un tel plan vise à proposer des actions concrètes, c’est-à-dire des mesures d’adaptation, afin de permettre aux communautés d’être le moins possible impactées négativement par les changements de températures. Parmi ces mesures, nous y trouvons la réduction de l’émission de gaz à effet de serre afin de réduire l’impact humain sur l’environnement qui figure en priorité. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’une subvention a été obtenue grâce à Affaires autochtones et Nord du Canada afin de permettre la mise en place de bornes de recharge pour véhicules hybrides et électriques.

L’électrification des transports, un geste gagnant
Sachant que le secteur des transports est responsable à lui seul de 40% des émissions de gaz à effet de serre au Québec, dont la moitié provient des véhicules légers (MDDELCC, 2016), il va de soi que d’utiliser des voitures à faible consommation représente une solution de première ligne. C’est donc dans cette optique que les communautés se sont prévalues de
bornes de recharge, afin d’inciter leurs résidents à choisir ce mode de transport. De plus, la visibilité qu’apporte ce projet est non négligeable, puisque les stations seront accessibles à tous, ce qui inscrit Wôlinak et Odanak au circuit électrique du Québec (https://lecircuitelectrique.com/).

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Une nouvelle vocation pour la chapelle de Wôlinak – In French only

©(Photo TC Media – Joanie Mailhot)

Un texte de Joanie Mailhot pour le Courrier Sud – La chapelle de Wôlinak a été construite en 2007 et avait, au départ, une vocation religieuse. Or, en 2013, le conseil de bande a entamé une réflexion dans le but de valoriser son utilisation et lui donner une connotation plus régionale et culturelle. Ce sera chose faite dans les prochains mois, dans le cadre du 150e anniversaire du Canada.

«Depuis 2013, on regarde vraiment à changer la mission de la chapelle parce qu’à cause de la connotation religieuse, on ne recevait que 4 à 5 événements par année. Disons que ça manquait un peu de vie et que le lieu n’était pas utilisé à son plein potentiel», soutient Dave Bernard, directeur général du conseil des Abénakis de Wôlinak.

Puis, les astres se sont alignés dans les derniers mois, à l’occasion du 150e anniversaire du Canada, célébré en 2017. C’est que Patrimoine Canada offre des subventions et du financement pour l’organisation d’événements et d’activités en lien avec cette célébration.

Le projet de la chapelle cadrait dans les critères et a ainsi été déposé au Fonds Canada 150. Patrimoine Canada a finalement octroyé une somme de 151 000$ pour le projet, qui totalise 205 000$. La balance sera assumée par le Conseil de bande. Il faut dire qu’une partie du projet comprend une mise à niveau de la chapelle, afin de mieux installer la nouvelle exposition qui y sera présentée.

«Patrimoine Canada ne subventionne pas ce qui est en lien avec l’infrastructure, donc la chapelle, mais plutôt le contenu de l’exposition, les salaires reliés à la mise sur pied du projet, etc.», mentionne M. Bernard.

Une exposition à saveur historique

Avant, à l’intérieur de la chapelle, il y avait une petite exposition d’objets religieux. L’an dernier, avec les fouilles archéologiques, se sont ajoutés les objets qui étaient retrouvés.

Cependant, avec la nouvelle exposition, on abordera une toute autre thématique. «Concrètement, on veut faire découvrir l’importance de la première nation des Abénakis de Wôlinak dans la grande histoire du Canada», résume l’historien Mario Marchand, chargé de projet.

À travers une perspective historique autochtone, l’exposition «Mémoire vivante, la rivière au long détour» lèvera le voile sur les véritables enjeux de la fondation de la mission de Bécancour en 1708 et donnera un aperçu de  l’histoire des Abénakis de Wôlinak entre 1600 et 1760.

Il s’agira d’une exposition multimédia et interactive. En effet, on y retrouvera notamment des artéfacts historiques et archéoligiques, des murales illustrant le  territoire ancestral des Abénakis et une reconstitution du  paysage historique de la mission, ainsi qu’un court film d’animation qui présentera une vision globale du mode de vie et de la culture ancestrale des Abénakis de Wôlinak . L’ouverture de l’exposition est prévue le 21 juin, soit lors de la Journée nationale des Autochtones du Canada. L’exposition sera ouverte en permanence jusqu’au 2 septembre, mais les jours et les heures d’ouverture sont encore à déterminer. Pour ce qui est du reste de l’année, on envisage faire une approche auprès des groupes scolaires, entre autres.

La journée du 1er juillet sera aussi soulignée, pour célébrer la Fête du Canada et, du même coup, le 150eanniversaire de la Confédération canadienne.

Un lieu de mémoire
Mario Marchand estime qu’il n’y a pas vraiment de lieu de culture à Wôlinak. «On est surtout dans la culture orale; on n’a pas de véritable lieu de mémoire ou d’espace de commémoration», croit-il, ajoutant qu’avec les changements apportés, la chapelle deviendra ainsi un lieu de mémoire.

Dans la préparation de l’exposition, le conseil de bande souhaite faire participer les gens de la communauté et entend également impliquer les jeunes, notamment avec un concours de décoration de tipis, qui seront installés sur le terrain de la chapelle.

«La chapelle ne conservera donc pas sa connotation religieuse, sinon que la «coquille» de la bâtisse. Par contre, un portion de l’histoire de la mission est, en quelque sorte, liée à la religion», font valoir les deux intervenants.

Dave Bernard indique que le fait de miser désormais sur un espace culturel plutôt que religieux permettra plus facilement d’intégrer la chapelle dans un circuit touristique, par exemple.

Source : http://www.lecourriersud.com/actualites/2017/4/19/une-nouvelle-vocation-pour-la-chapelle-de-wolinak.html

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W Fashion Show | A fifth expected edition (in French only)

Dans quelques jours se tiendra, pour une cinquième année consécutive, le Projet W. Cet événement, qui se veut à la fois artistique et environnemental, permettra aux jeunes participants, âgés entre 2 et 17 ans, de défiler sur la passerelle en portant fièrement leurs créations, fabriquées principalement à partir de matériaux recyclés.

En effet, le 22 avril prochain, dès 19h, les jeunes du Projet W présenteront la cinquième édition de leur défilé au Centre des arts populaires de Nicolet. Comme cette édition se déroule le soir même du Jour de la Terre, il allait de soi que les jeunes créateurs abénakis portent leurs propres créations fabriquées de manière à respecter le développement durable.

Tel que le mentionne Jenny M’Sadoques Benoit, coresponsable du Projet W, « cet événement a pour but de démontrer aux gens de la région le savoir-faire de ces jeunes ainsi que la conscience environnementale dont ils ont fait preuve tout au long  du processus de création des vêtements faits à partir de divers matériaux recyclés. »

« Le défilé est une vitrine qui permet aux communautés de Wôlinak et d’Odanak de rayonner positivement au niveau régional », souligne Valérie Laforce, adjointe à la direction des services sociaux et responsable du Projet W.

Les billets sont actuellement en prévente au coût de 8$ au bureau du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, à Wôlinak, ainsi qu’à la salle familiale d’Odanak. Il sera également possible de vous en procurer à la porte le soir même du défilé, et ce, au coût de 10$.

Les différentes espèces en péril au cœur du projet

Pour une deuxième année consécutive, grâce à l’implication de Myriam Beauchamp, chargée de projets en changements climatiques au Bureau du Ndakinna du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, le projet W tentera de sensibiliser les participants ainsi que le public à une cause environnementale. Cette année, en plus de devoir respecter les objectifs du développement durable, le projet a comme préoccupation les différentes espèces en péril présentes au Québec, au Canada et à travers le monde. En tout, une vingtaine d’espèces connues et moins connues seront présentées au public lors du défilé grâce à divers objets promotionnels offerts sur place, à une vidéo et même grâce à la décoration de la salle.

Ce projet est une initiative du Service à l’Enfance et à la Famille des Premières Nations (SEFPN) du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, en collaboration avec le Bureau du Ndakinna.