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L’exposition “Microcosme” présentée du 27 octobre 2017 au 15 mars 2018 au Musée des Abénakis (in French only)

Le Musée des Abénakis est fier de présenter l’exposition Microcosme, qui, après s’être déplacée au Musée régional de Rimouski, au Centre d’art de Kamouraska, à la Maison améridienne de Mont Saint-Hilaire, au Musée amérindien de Mashteuiatsh, au Musée Huron-Wendat, l’exposition s’arrête enfin à Odanak. Microcosme est la 4e édition du projet Innovation métiers d’art de la corporation Métiers d’art/Bas-Saint-Laurent.

Innovation métiers d’art est un projet de création qui consiste en un défi à l’innovation et au dépassement de soi lancé aux artisans, selon un thème donné.

Sept artistes, tous membres de la corporation Métiers d’art/BSL, ont été jumelés à sept artistes autochtones de différentes Nations du Québec dans le but de créer une œuvre en deux temps. D’abord, chacun a été amené à créer une œuvre miniature, remise à son partenaire, qui a par la suite été intégrée dans l’œuvre finale de chaque artiste. C’est une expérience de création qui demande à chacun de créer hors de sa zone de confort, en misant entre autres sur la recherche, l’innovation et l’exploration de nouvelles techniques ou de nouveaux matériaux.

Artistes jumelés
Josée Desjardins et Eruoma Awashish; Marius Harton et Sylvie Bernard; Annette Albert et Marcel Dominique; Emmanuel Guy et Sarah Cleary; Ito Laïla LeFrançois et Virginia Pésémapéo Bordeleau; Manon Lortie et Jacques Newashish; Josée Bourgoin et Teharihulen Michel Savard.

Le Musée des Abénakis
Le Musée des Abénakis vise en priorité à étudier, documenter et mettre en valeur l’histoire millénaire et la culture des Abénakis. Parallèlement, il s’intéresse aussi au vécu et aux réalisations des autres Premières Nations en mettant en valeur les créations des artistes contemporains. Cette collaboration avec la corporation Métiers d’art/Bas-Saint-Laurent permet la diffusion du talent d’artistes des Premières Nations et le rapprochement entre autochtones et allochtones.
Depuis 1965, le Musée assure la promotion du développement culturel de la Première Nation des Abénakis et la conservation de ses traditions millénaires. Ayant accueilli plusieurs milliers de visiteurs depuis son ouverture, le Musée des Abénakis est un lieu dynamique de diffusion et d’animation éducative et culturelle.

Le Musée des Abénakis est subventionné par le ministère de la Culture et des Communications du Québec ainsi que par le Conseil des Abénakis d’Odanak.

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DÉMARCHE D’ADAPTATION : deux communautés des Premières Nations se sont dotées d’un plan (In French only)

Le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki en collaboration avec l’Institut de Développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL), ainsi qu’avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements climatiques (MDDELCC), a mis sur pied un plan d’adaptation aux changements climatiques pour les communautés des Premières Nations d’Odanak et de Wôlinak. Il s’est joint à la Rés-Alliance alors qu’il entame la mise en oeuvre de ce plan.

Marc-André Demers, animateur de la Rés-Alliance est allé à la rencontre de Myriam Beauchamp, chargée de projets au Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, pour discuter de leur démarche d’adaptation.

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Wôlinak adhère officiellement au Régime de gestion des terres des Premières Nations : une première au Québec.

* IN FRENCH ONLY

Wôlinak (Québec), le 2 octobre 2017 – Le 27 septembre 2017, la Première Nation des Abénakis de Wôlinak célébrait la signature de l’accord spécifique relatif à la Gestion des Terres des Premières Nations, faisant officiellement d’elle la première communauté autochtone au Québec à adhérer au Régime de Gestion des Terres des Premières Nations et ainsi, lui permettant d’acquérir une autonomie gouvernementale en matière de gestion des terres.

Il s’agissait de la dernière étape à franchir suite au vote historique du 2 mars 2017 où les membres de la communauté de Wôlinak votèrent majoritairement en faveur de la signature de l’accord spécifique et de leur code foncier.

Grâce à cette entente, la communauté sera, entre autres, mieux outillée afin d’élaborer ses propres lois sur la gestion et la protection de ses terres, de ses ressources et de son environnement. Cela lui permettra également d’acquérir de l’autonomie gouvernementale et sectorielle en matière de gestion des terres. En effet, tel que l’explique Mme Katharina Trottier, directrice des terres et de l’habitation de Wôlinak : « Grâce à cette adhésion, le Conseil des Abénakis de Wôlinak sera en mesure d’émettre des baux et faire des ententes avec des institutions financières afin de faciliter l’accès hypothécaire aux membres de la communauté, en plus d’avoir un impact positif direct sur le développement économique de Wôlinak. »

L’Accord-cadre sur la gestion des terres des Premières Nations est une entente de gouvernement à gouvernement signée en 1996 par treize Premières Nations. Aujourd’hui, 72 Premières Nations à travers le Canada sont signataires de cette entente historique. Celle-ci accorde aux Premières Nations signataires le pouvoir d’élaborer des lois concernant les terres de réserve, les ressources et l’environnement.

 

Renseignements :

Katharina Trottier, directrice des terres et de l’habitation

Conseil des Abénakis de Wôlinak

T : 819-294-6696

C : [email protected]

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Wapikoni, Cinema on Wheels is stopping in Odanak and Wôlinak!

Wapikoni, Cinema on Wheels is stopping in the community with its amazing, award-winning shorts directed by Indigenous youth from Eastern Canada!

Wapikoni Mobile is a travelling audiovisual and musical creation studio dedicated to Indigenous youth. Since 2004, Wapikoni has visited over 24 Nations and accompanied thousands of participants who worked to direct close to 1,000 short films translated into several languages. These films have received 150 awards and honours at national and international festivals. The Wapikoni, Cinema on Wheels tour is part of “Wapikoni From Coast to Coast: Reconciliation Through the Media Arts”, a project under the patronage of the Canadian Commission for UNESCO and supported by the Government of Canada. From April to November, a caravan equipped with exterior projection equipment and staffed by two facilitators will travel west to east, covering 10 Canadian provinces and stopping in 100 Indigenous communities and 50 cities. The screenings will be in English, French and Indigenous languages.

“One of Wapikoni’s most cherished dreams has come true: Making the voices of Indigenous youth who we have worked with for over 13 years echo throughout Canada, establishing a dialogue between communities of all origins through their films. These works are a unique part of Indigenous cultural heritage,” says Manon Barbeau, Executive Director of Wapikoni.

Trailer of the tour Wapikoni, Cinema on Wheels: https://vimeo.com/209573738

Facebook: https://www.facebook.com/wapikoni/
Twitter: https://twitter.com/wapikoni
Instagram: https://www.instagram.com/wapikonimobile/

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Élise Boucher-DeGonzague en spectacle au Musée des Abénakis (In French only)

Le Musée des Abénakis, dans le cadre de sa programmation culturelle, vous présente pour la toute première fois, le spectacle N’TOKI – Je me réveille, une création musicothéâtrale écrite et interprétée par l’auteure-compositrice- interprète abénakise Élise Boucher-DeGonzague sous la direction artistique de Sylvain Rivard, artiste multidisciplinaire et spécialiste de l’art autochtone.

N’TOKI – Je me réveille raconte, en textes et en chansons, la vie quotidienne d’une jeune abénakise sur le point de devenir mère. Une histoire qui mène l’auditeur par la main du cœur jusque dans l’atmosphère paisible de la fin du jour à l’heure où les berceuses se chantent, tout en douceur, dans les maisons longues de toutes les Nations.

Élise Boucher-DeGonzague a d’abord fait sa marque en tant que soliste dans des œuvres symphoniques contemporaines. Elle aura chanté notamment en Suisse, en Égypte et au Moyen-Orient avant de s’installer en France en 1996 où elle fera carrière pendant une quinzaine d’années. Depuis son retour définitif au Québec, l’artiste vit à proximité de la communauté d’Odanak où elle s’imprègne
avec bonheur de sa culture ancestrale paternelle. Elle est fière de participer à la vie culturelle de sa nation et chante plus que jamais son appartenance abénakise.

Vous pouvez vous procurer votre billet, au coût de 20$, au 450 568-2600. Les places sont limitées, veuillez confirmer votre place avant le 18 septembre 2017.

Un cocktail vous sera servi sur place.

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L’AGRILE DU FRÊNE POURRAIT MENACER UNE PRATIQUE ABÉNAKISE ANCESTRALE (in French only)

Annette Nolet fabrique des paniers de frêne, une pratique ancestrale. Photo : Radio-Canada

Alors que l’agrile du frêne fait des ravages un peu partout au Québec, les Abénakis d’Odanak craignent la disparition des arbres qu’ils utilisent pour la fabrication de paniers, un savoir-faire transmis de génération en génération dans la communauté.

Annette Nolet fabrique des paniers de frêne depuis des années. Une méthode qui lui a été transmise par sa mère. « Pour la perpétuité de cette activité-là, c’est clair que l’approvisionnement de frênes noirs est essentiel », dit Suzie O’Bomsawin, directrice du Ndakinna, l’entité qui s’occupe de la gestion de l’environnement et de l’aménagement du territoire au Grand Conseil de la nation Waban-Aki.

Une matière irremplaçable

Le bois de frêne noir est le seul qui soit assez flexible pour être utilisé dans la fabrication de paniers traditionnels. L’agrile du frêne n’a pas encore été détecté dans le secteur de Nicolet-Yamaska, où se situe la communauté d’Odanak, mais selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, ça ne saurait tarder.

« Quand toutes ces zones-là vont être visées également, il va falloir trouver des alternatives, et il n’y en aura certainement pas des millions », indique le gestionnaire foncier d’Odanak, Michel Durand-Nolet.

Des paniers faits de bois de frêne noir Photo : Radio-Canada

Éviter l’abattage préventif

Les Abénakis souhaitent préserver les frênes et éviter qu’ils soient abattus, comme ce fut le cas dans plusieurs villes dans le but de limiter la propagation.

« Quand le frêne est attaqué par l’agrile, oui, on peut l’abattre, mais ce n’est pas la bonne idée d’abattre l’autre frêne à côté qui, lui, est encore sain, croit Michel Durand-Nolet. Dans la composition chimique de chaque plante, on retrouve des insecticides naturels et les arbres finissent par se défendre eux-mêmes. »

Michel Durand-Nolet souhaite que les connaissances que détient son peuple soient mises à profit dans la gestion de l’insecte ravageur.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments invite quant à elle ceux qui croient détenir des informations utiles sur l’agrile du frêne à communiquer avec elle et à transmettre les connaissances qu’ils détiennent pour venir à bout de cet indésirable.

Avec les renseignements de Jennifer O’Bomsawin

Source: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1048725/agrile-frene-menace-pratique-abenakise-ancestrale-vannerie-panier 

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WÔLINAK AURA SA PISCINE INTÉRIEURE (in French only)

La piscine sera annexée au Gym Formule Fitness, derrière le bâtiment existant. ©(Photo TC Media – Sébastien Lacroix)

Des travaux débuteront prochainement, derrière le Gym Formule Fitness de Wôlinak, en vue de construire un nouveau bâtiment qui abritera une piscine de 32 pieds par 16 pieds.

L’endroit possédera aussi deux cuves de nage de 6 pieds par 10 pieds, qui permettra aux nageurs de travailler davantage en résistance à l’aide d’un élastique. Il s’agit d’une méthode offrant la chance de s’améliorer notamment au niveau technique.

Le projet est estimé à 434 000$, dont 175 000$ proviennent du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC150). Une portion de 10% du budget, équivalant à 43 400$, est assumée par le Conseil des Abénakis de Wôlinak et le Secrétariat aux affaires autochtones fournit la différence. Par ailleurs, l’initiative est aussi soutenue par le Centre de santé de Wôlinak, qui a des fonds pour l’organisation d’activités.

«C’est un besoin qui a été véhiculé par des gens de la communauté et des environs. Depuis la fermeture de la piscine de l’école secondaire Les Seigneuries, à Saint-Pierre-les-Becquets, c’est quelque chose qui manque et on a décidé de répondre à ce besoin qui est non-assouvi pour l’instant», exprime Dave Bernard, directeur général du Conseil des Abénakis de Wôlinak.
Il précise toutefois que le Conseil est ouvert aux partenariats qui pourraient se conclure éventuellement.

Le bâtiment abritant la piscine, les cuves de nage et un sauna sera annexé au Gym. Ainsi, les vestiaires seront communs pour les deux sphères d’activité. Les travaux devraient être terminés pour le mois de décembre, car le projet doit être délivré au plus tard le 31 décembre 2017.

Un article de Joanie Mailhot du Courrier Sud

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REDÉCOUVRIR UN HÉRITAGE TROP PEU CONNU (in French only)

Le Centre communautaire Saint-Pierre (CCPS) organise, dans le cadre du 150eanniversaire du Canada, une semaine de sensibilisation à la culture autochtone du 31 juillet au 3 août au presbytère de l’église Saint-Pierre, à Drummondville.

C’est grâce à une subvention de 23 160 $ du gouvernement du Canada que le projet a pu voir le jour. «Pendant quatre jours, les citoyens vont acquérir une grande ouverture d’esprit et de respect mutuel à la suite de ces rencontres. Ça leur permettra de découvrir l’histoire, les mœurs et la vie quotidienne des autochtones», a avoué Florence Benedicte du Conseil de bande des Abénakis d’Odanak.

La programmation comporte deux volets qui sont offerts gratuitement aux participants. Le premier, destiné aux 400 enfants qui fréquentent les camps de jour, fera découvrir l’artisanat amérindien par la fabrication de colliers, de bourses et de bâtons de parole. L’animation sera faite par le Musée des Abénakis et la boutique Le Wigwam.

Le second volet s’adresse à toute la population. À partir de 16 h tous les jours les participants pourront assister à des démonstrations de fabrication de tambours, de capteurs de rêves, de paniers et de mocassins. En soirée, dès 18 h 30, les contes et légendes amérindiennes, animés par Christine Siwi Wawanolett, feront découvrir un tout autre univers de la tradition amérindienne. De plus, tous les soirs, une cérémonie du Grand Conseil se tiendra à partir de 19 h 30. Cette cérémonie avait lieu avant les séances du Grand Conseil pour préparer le corps et l’esprit afin qu’ils puissent prendre les meilleures décisions pour la communauté. Pour clôturer cette cérémonie, il y aura une signature d’un traité de paix pour tous les peuples de la terre. Roger Robertson, représentant de la nation Micmac, animera la cérémonie.

Le 3 août, journée du 45e anniversaire du Festival de l’épi du CCSP, de 16 h à 20 h, les enfants de Drummondville pourront participer aux ateliers d’artisanat amérindien. De plus, tous les ateliers de fabrication les contes et légendes et la cérémonie du Grand Conseil seront également tenus lors de la soirée du Festival de l’épi. Les objets fabriqués dans le cadre des ateliers du soir feront l’objet d’un tirage à la fin de chacune des soirées.

«Kwaï (Bonjour en Abénakis). Le peuple Abénakis est fier et accueillant. Une trentaine d’enfants visiteront le Musée des Abénakis à Odanak afin de faire découvrir notre culture. Nous sommes heureux de participer à cette semaine de sensibilisation à la culture autochtone», a conclu Mathieu O’Bomsawin-Gauthier, directeur général du musée.