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PÉRIODE DE RECRUTEMENT POUR LE PROJET « FABLAB ONAKI » (In French only)

Le Centre d’Innovation des Premiers Peuples met sur pied un FabLab autochtone qui offrira une formation rémunérée de cinq mois à Gatineau financé par Emploi et Développement Canada.

Le FabLab est considéré par certains comme une « troisième révolution industrielle » avec son imprimante 3D, sa découpe laser et sa fraiseuse numérique. Il permet à chacun d’innover, créer, produire, distribuer, réparer et recycler.

Le FabLab ONAKI est ouvert aux jeunes autochtones âgés entre 16 et 30 ans. Les participants pourront y trouver différents outils, des plus traditionnels (menuiserie, perlage, couture) aux plus modernes (machines de prototypage, découpe laser, imprimantes 3D, etc.)

Les quatre premières semaines seront consacrées à la reconstruction et la fierté identitaire à l’aide d’ateliers d’animation culturelle. Les douze semaines suivantes seront consacrées à des ateliers sur l’employabilité les avant-midis et les après-midis se dérouleront au FabLab. Il s’agit de journées de 6 heures.

À la fin des douze semaines, les jeunes prendront part à un stage rémunéré d’une durée de quatre semaines au sein d’une entreprise ou d’un organismes de la région. Puis, à la fin du programme, les participants recevront une certification au moyen de badges numériques.

Pour plus d’information, rendez-vous au www.cipp-fpic.com.

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REPORTAGE | Michelle O’Bonsawin, la plus jeune juge à la Cour supérieure de justice (In French only)

À 43 ans, Michelle O’Bonsawin est la plus jeune juge à la Cour supérieure de justice. Graduée de l’ École secondaire catholique Champlain, elle est la première femme Abénakise à accéder à la magistrature au pays!

– Un reportage du groupe média TFO

 

Michelle O'Bonsawin: Première juge Abénakise à la cour supérieure – J'viens d'ici

J'VIENS D'ICI | À 43 ans, Michelle O'Bonsawin est la plus jeune juge à la Cour supérieure de justice. Graduée de l' École secondaire catholique Champlain, elle est la première femme Abénakise à accéder à la magistrature au pays! CSCNO👩‍⚖Tu connais d'autres Franco-Ontariens comme elle qui se démarquent et que l'on doit découvrir? Écris-nous, on veut des noms!👋

Posted by ONFR on Monday, April 16, 2018

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DÉFILÉ W | BILLETS EN VENTE MAINTENANT! (In French only)

LE DÉCOMPTE EST COMMENCÉ! Il reste moins d’un mois avant le jour J… ou plutôt le jour « W ».

Vous pouvez procurer vos billets dès maintenant au coût de 8$ en prévente! Voici comment faire:

EN VOUS PRÉSENTANT EN PERSONNE:
À WÔLINAK: À la réception du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki situé au 10175 rue Kolipaïo, Wôlinak.

À ODANAK: Au Grand Conseil de la Nation Waban-Aki situé au 102 rue Sibosis, Odanak.

*À noter que les billets seront vendus 10$ à la porte, le soir de l’événement.

PARTAGEZ EN GRAND NOMBRE!

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MINI-ÉCOLE DE MÉDECINE – PRINTEMPS 2018 (In French only)

L’équipe du Centre des Premières Nations Nikanite (CPNN) est fière de vous inviter à participer à la troisième édition de la Mini-école de médecine qui aura lieu les 29 et 30 mai 2018 à Chicoutimi. Au cours de ces deux journées d’activités, les élèves de 3e, 4e et 5e secondaire, auxquels s’adresse la Mini-école, auront la chance de vivre une immersion dans le milieu fascinant de la médecine, notamment avec la collaboration d’étudiants universitaires dans ce domaine.

La Mini-école de médecine est offerte au coût de 200 $, qui peuvent être réglés par chèque ou par mandat postal libellé à l’ordre du Centre des Premières Nations Nikanite – UQAC. Les frais d’inscription incluent toutes les activités, les dîners et les collations. Les déjeuners, les soupers, le transport et l’hébergement sont à la charge des participants. Les jeunes devront être accompagnés d’un adulte : les dîners et les collations seront offerts aux accompagnateurs qui choisiront de demeurer sur place pour assister aux activités. Il faudra cependant nous en informer au moment de l’inscription afin que nous puissions prévoir nourriture et places en quantité suffisante. Nous demandons aussi aux accompagnateurs de nous fournir, lors de l’envoi des documents, leur numéro de téléphone et leur adresse courriel.

Si vous désirez plus d’informations, rendez-vous sur le site Internet du CPNN et visitez la page de la Mini-école de médecine en CLIQUANT ICI ou communiquez avec Mme Sophie Riverin, chargée de gestion, au 418 545‑5011, poste 2554 ([email protected]).

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Une année record pour la 7e édition du cocktail-bénéfice du Musée des Abénakis! (In French only)

Plus de 125 amis et partenaires du Musée des Abénakis se sont réunis le 22 mars dernier pour participer à la septième édition de son cocktail-bénéfice annuel. Grâce à la présence des convives ainsi qu’à la généreuse contribution de 30 commanditaires, le Musée des Abénakis est très heureux d’annoncer qu’il a amassé la somme de 33 500 $ (24 000$ de profit net) qui permettra de contribuer à ses missions éducatives et culturelles. Il s’agit du plus gros montant amassé par le Musée des Abénakis lors d’une activité- bénéfice.

À nouveau cette année, les participants de la soirée ont pu découvrir la richesse artistique et culinaire des Premières Nations et se sont plongés dans la culture contemporaine des Abénakis. Pour une septième année, la découverte culinaire de la soirée a été confiée au chef Steve Bissonette du restaurant La Sagamité, de Wendake. Les invités ont pu découvrir des hors-d’oeuvre peu communs tels qu‘un carpaccio de bison fumé sur taro, un tartare de cerf au paprika fumé et un magret de canard fumé au physalis, pour ne nommer que ces trois bouchées! Ils ont également eu l’occasion d’échanger entre eux au rythme de la musique électro de Geronimo Inutiq, un DJ inuk, qui a su égayer, pour la seconde année consécutive, la soirée.

Notre célèbre encan silencieux était également de retour – et sa réputation n’est plus à faire! En effet, les 14 pièces d’artistes et artisans autochtones et allochtones proposées ont ravi l’ensemble des invités ; c’est plus de 6 000$ qui ont été amassés grâce à la vente d’œuvres ! En fin de soirée, des tirages ont permis à 13 personnes chanceuses de remporter de magnifiques prix, dont un voyage à Essipit comprenant deux nuitées en condo ainsi qu’une croisière aux baleines, un souper 5 services au restaurant La Sagamité pour deux personnes, une nuitée à l’hôtel Montfort de Nicolet avec accès au spa nordique, deux nuitées en chalet EXP dans l’un des parcs nationaux de la SÉPAQ ainsi qu’un casque d’écoute Bose.

Le Musée des Abénakis tient à remercier chaleureusement tous ses partenaires – plus particulièrement ses commanditaires majeurs BLG, Desjardins caisse de Nicolet, RBC, Conseil des Abénakis de Wôlinak et la SAQ – ainsi que ses convives, sans qui cet événement n’aurait pas connu un aussi grand succès!

Le Musée des Abénakis est subventionné par le ministère de la Culture et des Communications et le Conseil des Abénakis d’Odanak.

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Une piscine intérieure est maintenant accessible au Gym Formule Fitness de Wôlinak (In French only)

Ce vendredi après-midi, le Conseil des Abénakis de Wôlinak inaugure officiellement l’agrandissement du Gym Formule Fitness au sein duquel on retrouve désormais une piscine intérieure chauffée ainsi qu’un spa de nage. Cette infrastructure a pu voir le jour grâce, entre autres, aux subventions accordées par le Secrétariat aux affaires autochtones (SAA) et Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC).

Les travaux d’agrandissement du Gym Formule Fitness afin d’accueillir les nouvelles installations, au coût de de 434 000$, ont débuté au août 2017. Grâce à ces travaux, les gens peuvent désormais se baigner dans une toute nouvelle piscine intérieure chauffée et tester leur performance de nageur dans un spa de nage à contre-courant.

La réalisation de ces travaux n’aurait pas pu être possible sans la collaboration financière du Secrétariat aux affaires autochtones. « Dans toute communauté, il est important d’offrir des endroits récréatifs agréables pour favoriser le sport et les loisirs afin de promouvoir des saines habitudes de vie » souligne M. Geoffrey Kelley, ministre responsable des Affaires autochtones. « Par le Fonds d’initiatives autochtones III, notre gouvernement est particulièrement fier d’appuyer ce projet puisque cette piscine viendra concrètement améliorer la qualité de vie des Abénakis et des résidents des environs tout en contribuant au renforcement du tissu social de la région. D’ailleurs, l’idée de ce projet a été développée au sein de la communauté de Wôlinak alors je tiens à féliciter tous ceux qui y ont pris part, de sa conception à sa réalisation. »

Le conseil de bande a également pu compter sur une contribution non remboursable de 175 000$ dans le cadre du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC150). « Cet investissement s’inscrit dans un projet de construction communautaire visant à célébrer le 150e anniversaire du Canada. Il n’y a pas de meilleure façon de marquer ce jalon que de célébrer les lieux qui nous rassemblent, les endroits qui nous permettent de garder la forme, de nous détendre et d’établir des liens avec nos amis et nos voisins », a tenu à souligner le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique et ministre responsable de DEC, l’honorable Navdeep Bains.

« Par l’intermédiaire du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150, nous renforçons nos collectivités dans tout le pays afin qu’elles soient encore mieux outillées et plus dynamiques. Je suis heureux que les membres de la communauté de Wôlinak et les citoyens des municipalités avoisinantes puissent profiter de l’agrandissement et de l’amélioration du Gym Formule Fitness par l’ajout d’importantes installations sportives, telle qu’une piscine intérieure, qui auront notamment un impact positif sur leur qualité de vie », a mentionné le député Saint-Maurice — Champlain et ministre du Commerce international, François-Philippe Champagne.

« Nous sommes fiers d’offrir un tel équipement sportif aux membres de notre communauté, alors que ce genre d’installation est rare dans notre région. La nouvelle piscine intérieure et le spa de nage s’inscrivent parfaitement dans notre objectif qui est de développer les saines habitudes de vie au sein de la communauté. Ces nouvelles installations offriront également une occasion à tous les sportifs et familles des villes et villages avoisinantes de se réunir afin de faire de l’activité physique », déclare le directeur général du Conseil des Abénakis de Wôlinak, monsieur Dave Bernard.

Le chantier étant officiellement terminé, l’heure est maintenant à la découverte. La piscine ainsi que le spa de nage sont accessibles dès maintenant au Gym Formule Fitness situé au 4790 rue Mikowa, à Wôlinak. Pour connaître l’horaire complet du centre de conditionnement physique, consultez leur site web au www.formulefitness.com ou encore rendez-vous sur leur page Facebook. C’est avec une immense fierté que le Conseil des Abénakis de Wôlinak invite tous ceux et celles qui le désirent, du simple curieux au plus grand amateur de sports aquatiques,  à venir essayer leurs toutes nouvelles installations.

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Faire rayonner la Nation Waban-Aki par Le Nouvelliste (In French only)

Faire rayonner la Nation Waban-Aki

BRIGITTE TRAHAN – Le Nouvelliste

Crédit photo: Brigitte Trahan – Le Nouvelliste

Elle est directrice du bureau du Ndakinna du Grand conseil de la Nation Waban-Aki. Elle a œuvré en tant que conseillère aux Affaires autochtones au ministère de l’Éducation du Québec, à Québec, où elle a aussi fait un baccalauréat intégré en économie et en politique de même qu’une maîtrise en administration des affaires, des études qui l’ont amenée à voyager en Europe, aux États-Unis et au Pérou où elle a appris l’anglais et l’espagnol.

Suzie O’Bomsawin, 32 ans, caresse le rêve qu’on enseigne l’histoire de son peuple et des Premières Nations dans les écoles du Québec. C’est ce militantisme désireux de faire fleurir la culture et les traditions des Abénakis qui l’a incitée à quitter son emploi gouvernemental. «J’avais le désir de changer les choses», dit-elle. Cette énergie bouillonnante était toutefois difficilement conciliable avec son travail de fonctionnaire, explique-t-elle. «L’histoire de mon peuple est absente», déplore la jeune Abénakise.

Un poste sur mesure pour elle s’est alors ouvert dans sa communauté. C’est de là qu’elle pourra contribuer davantage à l’épanouissement et à la valorisation de sa culture. Malgré les profondes cicatrices laissées par les conflits historiques entre Blancs et autochtones, il reste encore une langue abénakise, des traditions, des contes et des légendes. Suzie O’Bomsawin entend bien contribuer à leur préservation.

«Il est resté plusieurs pratiques ancestrales», se réjouit-elle. Pour preuve, elle exhibe un magnifique ouvrage de vannerie en frêne et en foin d’odeur, une herbe sacrée chez les autochtones. Le foin d’odeur dégage un parfum subtil très agréable. «Ça, c’est l’odeur de chez nous», dit-elle.

«Il y a tout un travail derrière ça. C’est tout un héritage», assure-t-elle en expliquant la méthode complexe de fabrication.

«Il est aussi resté certaines cérémonies qui sont toujours pratiquées, des chants, des danses, des contes et légendes, qui font référence à la création du monde», dit-elle.

La langue a été très fragilisée avec le temps. Suzie O’Bomsawin avoue qu’elle n’en sait que des bribes, mais des efforts sont mis pour la préserver. «Je la parle plus que ma mère», précise-t-elle. «Il y a des programmes pour les enfants, dans la communauté pour apprendre la langue», dit-elle. «Je ne m’attends pas que mon fils parle l’abénakis, mais au moins qu’il ait un intérêt et une conscience que sa langue maternelle est censée être l’abénakis, pas le français.»

Suzie O’Bomsawin s’implique dans de nombreuses organisations avec l’objectif que les «Premières Nations soient sur le même pied d’égalité que les autres acteurs de la société, qu’on ait une inclusion de nos opinions, de nos connaissances, qu’on soit reconnu pour ce que nous avons», dit-elle.

On la retrouve à la présidence du conseil d’administration de la Société historique d’Odanak, qui représente le Musée des Abénakis, cofondée par son arrière-grand-père, de même que dans l’organisation Femmes autochtones du Québec, au conseil d’administration de la Sépaq, au Comité Solidarité Trois-Rivières et au conseil d’administration de la Maison de la famille Le lien de Pierreville.

Elle veut que cette inclusion ne soit pas que dans les enseignements scolaires, mais aussi au niveau culturel. «Ça s’améliore, mais il y a encore beaucoup d’éducation à faire pour défaire beaucoup de préjugés et de stéréotypes voulant que les autochtones soient dépendants de l’État, soient tous des alcooliques, des drogués, des batteurs de femmes qui vivent dans la pauvreté et qui ne veulent pas s’impliquer dans la société», dit-elle en reconnaissant qu’il y a néanmoins encore beaucoup de «désorganisation» dans certaines communautés.

L’approche du Grand Conseil Waban-Aki, dit-elle, démontre «qu’il peut y avoir une approche collaborative. On tend la main pour faire des projets. On a les compétences. On a les qualifications et on s’attend qu’il y ait une concrétisation de ces partenariats pour que ce soit gagnant-gagnant», explique-t-elle. «On fait avancer la Nation et l’on contribue au développement régional en créant de l’emploi», fait-elle valoir. «C’est une approche qui devrait continuer à être valorisée et à être mise de l’avant», estime-t-elle.

Source: https://www.lenouvelliste.ca/actualites/tete-daffiche/faire-rayonner-la-nation-waban-aki-635e16018f2441faddf71f93cff44f94