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Un regard synthèse sur l’histoire de la forêt et des Abénakis de Wôlinak (In French only)

De gauche à droite: Alain O’Bomsawin, conseiller au Conseil des Abénakis d’Odanak; Daniel G. Nolett, directeur général du Conseil des Abénakis d’Odanak; Dave Bernard, directeur général du Conseil des Abénakis de Wôlinak; Pierre St-Yves, producteur-cinéaste et Mario Marchand, historien.

Le Conseil des Abénakis de Wôlinak, en association avec le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, ainsi que la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Parcs Canada, le Secrétariat aux affaires autochtones, l’honorable Donald Martel, le CN, Culture Centre-du-Québec et les Productions HDS présentaient le tout nouveau projet de capsules vidéo historiques intitulées « Les Abénakis de Bécancour d’hier à aujourd’hui », ce vendredi 14 septembre, à la Petite Chapelle Ste-Thérèse de Wôlinak.

Depuis près de deux décennies, les Abénakis de Wôlinak sont associés à différents projets de recherches scientifiques en lien avec la mise en valeur de la culture autochtone. Tout récemment, avec la création d’un centre d’interprétation portant sur l’histoire de la mission de Bécancour et la publication du livre La forêt des deux mondes : Représentations collectives et transformation du paysage (1534-1934), le Conseil des Abénakis de Wôlinak s’est résolument inscrit dans la diffusion de son patrimoine.

Pour donner suite à ces réalisations et grâce à un financement de l’ordre de 12 000$ provenant des différents partenaires nommés précédemment, le lancement d’aujourd’hui présentait les deux premières capsules vidéo d’une série de quatre portant sur l’histoire des Autochtones de la région, en particulier celle des Abénakis de Wôlinak. Pour la réalisation de ce projet, les Abénakis ont fait appel à deux professionnels reconnus dans leur domaine respectif. Il s’agit de l’historien Mario Marchand et du producteur-cinéaste Pierre St-Yves. Outre la participation de professionnels de la culture autochtone, le documentaire met de l’avant des témoignages de membres de la communauté de Wôlinak. D’une durée totale d’environ 20 minutes, la production prend la forme de capsules vidéo, chacune d’elle portant sur un thème en particulier :

  •  Les Abénakis des premiers temps
  • Les Abénakis et les missions
  • Le troc des cultures
  • La forêt des deux mondes

Une fois l’ensemble du documentaire complété en novembre prochain, il sera possible de visionner les quatre capsules historiques en intégralité sur le web.

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Un mois de septembre rempli au Musée des Abénakis! (In French only)

Au Musée des Abénakis, le mois de septembre rime avec films, documentaires et courts métrages autochtones! En lien direct avec sa mission muséale, quatre activités de projections sont prévues en septembre afin d’engager et de permettre le développement d’un dialogue entre la culture autochtone et les visiteurs.

Ayant amorcé sa grande tournée estivale le 26 juin dernier, le Wapikoni mobile sera de passage au Musée des Abénakis le mercredi 5 septembre prochain, de 11 h à 17 h. Les visiteurs sont invités à venir découvrir des courts métrages de réalisateurs autochtones de la relève!

Les jeudi 13, 20 et 27 septembre à 19 h, il y aura des présentations extérieures de documentaires et de films autochtones. Apportez vos chaises et laissez-vous émouvoir par ces présentations! De plus, suite à ces projections, vous serez invités à échanger avec les réalisateurs ou cinéastes de ces films et documentaires percutants!

Le 13 septembre sera présenté le film « Le Dep », réalisé par Sonia Bonspille-Boileau, membre de la nation mohawk de la Confédération Haudenosaunee. Ce drame psychologique raconte l’histoire d’une jeune femme innue qui est victime d’un vol à main armée, alors qu’elle travaille dans le dépanneur de son père, dans une petite communauté autochtone. Le 20 septembre, nous découvrirons, à travers le documentaire « Ce silence qui tue », de la cinéaste abénakise Kim O’Bomsawin, la réalité troublante du silence qui entoure le phénomène des femmes autochtones assassinées ou disparues au Canada. Les projections se termineront le 27 septembre avec la présentation du documentaire « Waseskun » du réalisateur Steve Patry qui dévoile le quotidien de cet établissement de détention alternatif unique pour hommes ayant un passé trouble et violent, provenant de différentes communautés autochtones.

Ces activités sont entièrement gratuites, mais nous vous suggérons fortement de réserver votre place en communiquant rapidement avec la réception du Musée des Abénakis au 450 568-2600 ou par courriel au [email protected].

 

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LA NATION W8BANAKI EN ESTRIE: UN HÉRITAGE MILLÉNAIRE ET UNE COHABITATION HARMONIEUSE (In French only)

« Malgré les changements ayant survenus depuis son établissement, la Nation W8banaki perpétue son mode de vie distinct et protège son riche patrimoine archéologique et culturel. Toutefois, sur un territoire appartenant majoritairement à des propriétaires privées, un enjeu demeure : comment faire pour respecter les volontés de chacune des parties prenantes? »

Un article de l’équipe du Bureau du Ndakinna du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki paru dans la dernière édition du magazine « Progrès Forestier »

CLIQUEZ ICI pour lire l’article en entier.

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Wapikoni, Cinema on Wheels is stopping in Wôlinak

Wapikoni, Cinema on Wheels is stopping in the community of Wôlinak with its amazing, award-winning shorts directed by Indigenous youth from Canada!

Wapikoni Mobile is a travelling audiovisual and musical creation studio dedicated to Indigenous youth. Since 2004, Wapikoni has visited 28 Nations and accompanied thousands of participants who worked to direct over 1,000 short films translated into several languages. These films have received 160 awards and honours at national and international festivals.

The screenings will be in English, French and Indigenous languages with English or French subtitles.

Wapikoni On Wheels – trailer 2018
https://vimeo.com/275860959

Facebook: https://www.facebook.com/wapikoni/

Twitter: https://twitter.com/wapikoni

Instagram: https://www.instagram.com/wapikonimobile/

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Renouvellement de l’exposition permanente | Musée des Abénakis (In French only)

Le Musée des Abénakis est fier d’annoncer que le Ministère de la Culture et des Communications lui a octroyé 350 000 $ pour le renouvellement de son exposition permanente en vertu du programme Appel de projets pour le soutien des expositions permanentes et itinérantes. L’exposition permanente actuelle Wôbanaki : peuple du soleil levant est présentée au Musée depuis 2006.

Démarrage d’un processus de consultation en vue d’une exposition authentique et actuelle

L’objectif premier de ce projet est de faire du Musée des Abénakis un véritable lieu d’échange, de transmission et de mise en valeur de la culture abénakise. Ce projet devient donc une opportunité de créer un mouvement de mobilisation des communautés abénakises d’Odanak et de Wôlinak ainsi que des Abénakis résidants à l’extérieur de la province et aux États-Unis. Dès les premières étapes de ce projet, un processus d’innovation ouverte sera mis en place : les Abénakis et la communauté scientifique seront invités à participer activement à la conception et à la réalisation de l’exposition ; des assemblées de cuisine aux différents comités de travail en passant par la création d’une œuvre participative à l’été 2019. Cette approche mettra de l’avant les échanges et la recherche de consensus. Le Musée souhaite ainsi que cet espace devienne le lieu de rassemblement et de référence de toutes les personnes ayant une appartenance à la culture abénakise. Prévue en juin 2020, la nouvelle exposition sera accompagnée d’une programmation d’activités et d’événements permettant de découvrir et de vivre la culture abénakise.

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L’Indien au-delà d’Hollywood – La nouvelle exposition du Musée des Abénakis (In French only)

Le Musée des Abénakis est fier d’annoncer l’ouverture de sa nouvelle exposition temporaire : l’Indien au-delà d’Hollywood, réalisée grâce à une subvention de Patrimoine canadien de 120 000 $. Cette exposition sera présentée au Musée des Abénakis du 29 juin 2018 au 22 décembre 2019.

Le guerrier galopant dans la plaine sauvage et la jolie princesse indienne dans un tipi, vous connaissez? Ces images imprègnent l’imaginaire collectif, figées à l’époque du Far West américain. Les films d’Hollywood ont créé ces personnages stéréotypés, ici appelés « Indiens », réduisant à quelques clichés la riche diversité des Autochtones.

L’Indien au-delà d’Hollywood, c’est une exposition étonnante sur l’image des Autochtones dans la culture populaire qui se décline en trois zones. Dans la première, sont présentées les images d’Autochtones inventées et véhiculées par le cinéma du 20 e siècle, particulièrement dans les westerns de la première moitié du siècle, alors que se met en place une iconographie stéréotypée de « l’Indien » : l’Indien noble, l’indien traître, la princesse indienne. La seconde zone illustre à quel point ces images stéréotypées, diffusées par les films hollywoodiens, se retrouvent partout autour de nous, et ce, dès l’enfance. Les produits de consommation affichent des images d’Indiens à plumes, les jouets également, inspirés du cinéma et d’émissions de télévision populaires. On y rassemble une profusion de ces images caricaturales familières, afin de mettre en lumière leur présence récurrente. Le visiteur y trouvera une abondance d’objets montrant une iconographie « kitch » d’Indiens et d’Indiennes à toutes les sauces. Finalement, la troisième zone aborde le sujet d’un point de vue actuel. À la suite de ce qu’il a vu dans les deux zones précédentes, le visiteur découvre, d’un point de vue autochtone, comment cette longue histoire amène aujourd’hui les membres des Premières Nations à prendre la parole, à se réapproprier leur propre image culturelle et à dénoncer l’utilisation erronée de leur image pour que cessent la généralisation et les stéréotypes encore véhiculés de nos jours.

En somme, l’exposition souhaite une meilleure compréhension et une plus grande connaissance des réalités actuelles des Premières Nations, contribuant ainsi au processus de réconciliation et de rapprochement entre les cultures, et vise à créer un lieu d’échanges entre allochtones et Autochtones.

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CONSULTATION SUR L’AVENIR MINIER : LE COMITÉ DE CITOYENS DÉPOSE SES RECOMMANDATIONS À LA MRC DES SOURCES (In French only)

Le comité de citoyens de la MRC des Sources a dévoilé aujourd’hui ses recommandations visant à déterminer des zones d’exclusion minière et les conditions d’encadrement des activités à caractère minier, incluant la valorisation des haldes de l’ancienne mine Jeffrey. Par ces recommandations, le comité a cherché à favoriser un milieu de vie dynamique et résilient, un climat social harmonieux et la vitalité économique de la région.

Recommandations des citoyens

Pour émettre ses recommandations, le comité formé de neuf citoyennes et citoyens s’est basé sur une vision d’une société durable et résiliente, et les objectifs de l’Agenda 21 de la MRC.

Parmi les faits saillants, le comité de citoyens accorde à la MRC un rôle de catalyseur et d’initiateur d’un processus concerté pour établir une synergie entre les acteurs du milieu communautaire économique et institutionnel autour d’une vision commune. Le comité lui recommande de créer un processus d’accueil pour étudier et orienter tout nouveau projet à caractère minier à s’harmoniser avec la vision de développement de la MRC. Ce processus inclut l’établissement d’un comité de citoyens permanent pour servir de lieu de réflexion pour poser des questions et réaliser des recherches pertinentes pour évaluer l’acceptabilité sociale des projets potentiels.

L’accès à l’eau potable est une préoccupation importante pour les membres du comité et ils suggèrent des stratégies pour demander un maximum de protection des aires d’approvisionnement en eau potable, non seulement en milieu urbain, mais également en milieu rural.

La protection de l’activité agricole est également une priorité pour le comité, car elle est une partie intégrante de l’identité et de l’économie régionale.

Une autre recommandation du comité de citoyens est d’entamer le processus de demande de statut de conservation de zones riches en biodiversité afin de pouvoir éventuellement les faire reconnaître comme territoire incompatible avec l’activité minière.

Par ailleurs, les citoyens préconisent le développement d’activités de valorisation des haldes minières plutôt que le développement de nouvelles mines étant donné que les infrastructures sont déjà en place et que les ressources minérales sont sorties de terre. Le comité de citoyens perçoit l’exploitation des haldes comme étant respectueuse du développement durable, si elle est assujettie à des conditions claires et un encadrement rigoureux. Selon un citoyen, « il est important qu’on apprenne des erreurs du passé, c’est-à-dire qu’on prenne notre temps et qu’on fasse toutes les analyses nécessaires ». Parmi les conditions, le comité préconise aussi que tout comité de suivi puisse posséder des ressources financières et une autonomie suffisante pour commander des études indépendantes.

Les recommandations seront disponibles au cours des prochains jours sur le site du GRAPPC : www.cegepmontpetit.ca/GRAPPC et de la MRC des Sources : http://www.mrcdessources.com/.

Un processus par consensus informé

Notons que les membres du comité ont été recrutés via un appel public à volontaires et sélectionnés selon des caractéristiques sociodémographiques, géographiques ainsi que leurs disponibilités. Les participants du comité sont Jocelyne Bergeron-Pinard (Saint-George-de-Windsor), John Eggena (Saint-Adrien), Nicole Goudreau (Asbestos), Roger Gratton (Wotton), Timon Janzing-Bachelet (Ham-Sud), Lyne Lamontagne (Saint-Camille), Jocelyn Létourneau (Danville), Caroll McDuff (Danville), Nicolas Soumis (Saint-Camille).

Le comité d’aménagement de la MRC des Sources souhaitait recevoir les recommandations des citoyens concernant l’avenir minier souhaité pour la région, incluant la valorisation des haldes minières et les critères pour la désignation de territoires incompatibles. Suivant la méthode de la consultation par consensus informé, les citoyens ont participé à trois journées d’autoformation et d’échanges, à la suite desquelles ils ont pu poser des questions à des experts et personnes-ressources, en plus de s’informer de manière individuelle. Lors d’un forum public tenu le 9 juin 2108, ces experts ont été à leur tour invités à présenter leur point de vue et à échanger sur ces questions avec les membres du comité, des élus municipaux et des citoyens de la MRC.

Le comité de pilotage

Ce projet est issu d’une collaboration de deux institutions collégiales et des chercheurs universitaires. Le Groupe de recherche appliquée sur les processus participatifs et collaboratifs (GRAPPC) du cégep Édouard-Montpetit dirige le projet, alors que l’animation des rencontres est assurée par le Centre d’étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté (CÉRSÉ). Des professeurs de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, de l’Université du Québec à Chicoutimi et de l’Université de Montréal participent au projet en partenariat avec la Fédération des municipalités du Québec. Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

DOCUMENT FINAL: Recommandations issues de la consultation par consensus informé par le comité de citoyens