La-langue-qui-ne-voulait-pas-mourir

« La langue qui ne voulait pas mourir » | La Fabrique culturelle.tv

« La langue qui ne voulait pas mourir » | La Fabrique culturelle.tv

En cette Année internationale des langues autochtones, on ne peut imaginer une langue plus menacée que l’abénakis, qui n’est aujourd’hui parlée que par cinq personnes dans le monde. Parmi celles-ci, nous en avons réuni trois: Monique Nolett-Ille, enseignante à la retraite qui a tenu à bout de bras sa langue pendant 12 ans, jusqu’à ce qu’arrive Philippe Charland, unnon-autochtone s’étant épris de cette langue au point de devenir l’enseignant de référence. Et puis il y a Daniel G. Nolett, directeur général du Conseil des Abénakis d’Odanak, pilier essentiel de la culture abénakise. Grâce à eux, le miracle de la survie de cette langue belle et complexe se poursuit.

Quant à la relève, elle s’incarne à travers Bianca Gill et Sigwanis Lachapelle, deux jeunes femmes qui continuent leur apprentissage, donnant ainsi espoir que, encore une fois, l’abénakis survivra et continuera de se faire entendre.

Mais pourquoi donc s’obstiner à garder vivante une langue qui n’est plus parlée que par une poignée de personnes? La question ne devrait même pas se poser:

«La langue, c’est la base de la culture. Si on perd la langue, on perd une grosse partie de la culture.» (Daniel G. Nolett)

http://www.kiuna-college.com

CRÉDITS

Coordination: Patrick Douville
Technicienne en production régionale: Stéphanie Collins
Réalisation, montage et caméra: Jean-Luc Daigle
Caméra: Renaud De Repentigny
Prise de son: Pierre Brouillette-Hamelin

Merci à Prudence Hannis et à tout le personnel de l’Institution Kiuna, à Odanak.

Tags: No tags

Comments are closed.