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Joyce Echaquan, les Abénakis témoignent leur appui

Les Abénakis s’unissent pour appuyer la famille et la communauté de Joyce Echaquan dans cette terrible épreuve. Ainsi, la Nation Waban-Aki annonce son appui financier dans les démarches judiciaires qui seront entreprises suite à la période douloureuse de deuil.

En effet, après que la famille de la défunte ait affirmé sa volonté d’obtenir justice, et ce avec raison, la Nation Waban-Aki a choisi d’appuyer respectueusement cette démarche. Bien qu’un tel appui financier ne pourra malheureusement pas alléger la douleur et la colère de la famille, nous tenons à leur apporter notre soutien dans leur démarche vers la justice. Au moment souhaité par la famille, le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (GCNWA) se fera un honneur de discuter avec celle-ci afin de considérer leurs besoins et planifier l’appui.

« Nous témoignons toutes nos sympathies à la famille et la communauté Atikamekw. Nous sommes tous choqués par un tel drame que nous ne pouvons laisser sans action. Action en justice, poursuite au criminel, enquête du coroner, il est d’une importance capitale que justice soit rendue. » Affirme catégoriquement Denys Bernard, le directeur général du GCNWA.

Daniel G. Nolett, directeur général du Conseil des Abénakis d’Odanak abonde dans le même sens : « Nous sommes attristés par ce drame inacceptable et croyons fermement que justice devra être rendue. Nos pensées sont avec la famille et la communauté. »

En toute solidarité, nous espérons que ce drame puisse enfin signer la fin d’une époque inacceptable.

2012 12-Month Basic Calendar (any year)

PROCHAINES AUDIENCES POUR LES DOSSIERS DE REVENDICATIONS PARTICULIÈRES DE LA NATION W8BANAKI

Nous tenons à vous aviser que les prochaines séances d’audiences du Tribunal en lien avec les dossiers de revendications particulières de la Nation W8banaki seront uniquement VIRTUELLES et se dérouleront du 29 septembre au 2 octobre ainsi que du 5 au 9 octobre 2020.

Voici tous les détails techniques pour assister aux séances :

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Nouvelle passerelle DEC-BAC à l’Institution Kiuna

Grâce à une association entre l’Institution Kiuna, seul centre d’études collégiales destiné aux Premières Nations au Québec, et l’Université Saint-Paul, située à Ottawa, les diplômés et diplômées du programme Sciences humaines – profil Premières Nations (300.B0) de Kiuna auront la possibilité d’accéder au B.A. spécialisé en innovation sociale de l’Université Saint-Paul.

La reconnaissance des unités permettra aux étudiants d’obtenir, en quatre ans, un diplôme d’études collégiales et un baccalauréat.

En joignant leurs efforts, l’Institution Kiuna et l’Université Saint-Paul s’engagent à encourager l’excellence en éducation, à offrir des possibilités de formation pratique, à accroître l’accès aux programmes d’études postsecondaires en français et en anglais et à assurer la mobilité entre les établissements.

«Cette association s’inscrit dans notre mission de favoriser chez nos étudiants le leadership et la persévérance, et reflète notre volonté d’assurer un continuum de services éducatifs de qualité qui tient compte de leurs aspirations, de leurs réalités et de leur culture», a déclaré Prudence Hannis, directrice de l’Institution Kiuna.

«Nous sommes très heureux de nous associer à Kiuna pour cette nouvelle entente d’arrimage», a ajouté Chantal Beauvais, rectrice de l’Université Saint-Paul. «Ce partenariat marque une étape importante alors que nos établissements travaillent ensemble pour appuyer les étudiants et étudiantes autochtones dans la réalisation de leurs objectifs universitaires et de leurs aspirations futures.»

Les deux établissements souligneront ce nouveau partenariat à l’occasion de l’inauguration, plus tard cette année, d’un nouveau centre pour les étudiants autochtones à l’Université Saint-Paul.

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MISE À JOUR | Audiences pour les dossiers de revendications particulières de la Nation W8banaki

En février 2012, les Premières Nations des Abénakis d’Odanak et de Wôlinak déposaient devant le Tribunal des revendications particulières les trois (3) dossiers apparaissant ci-dessous :

  • SCT-2001-11 : Odanak et le régime seigneurial (1635-1863) ;
  • SCT-2002-11 : La seigneurie de Bécancour : les limites originales (1647-1941) ;
  • SCT-2003-11 : La cession des 38 lots dans le Domaine des Abénakis de Saint-François (1858-1884). 

Les audiences seront publiques et viseront à entendre les témoins experts qui ont été retenus par les parties.

Les audiences du Tribunal débuteront le mercredi 9 septembre 2020 à 9h15. Elles auront d’abord lieu en mode virtuel sur la plateforme « Zoom » au lien suivant : https://us02web.zoom.us/j/85744090750

À noter que le lien Zoom sera différent pour chaque bloc de témoignage. Nous veillerons à diffuser le nouveau lien sur nos réseaux sociaux dès que nous possèderons l’information.

Les journées d’audition pour le premier bloc de témoignages sont les suivantes :

  • Du 9 au 11 septembre 2020 ;
  • Du 14 au 16 septembre 2020.

À moins de changements ponctuels, l’horaire d’audience sera le suivant :

  • De 9h30 à 12h30, avec une pause de 10-15 minutes
  • De 14h à 16h30, avec une pause 10-15 minutes

Les participants à la conférence Zoom devront désactiver leur caméra et leur microphone lors de la connexion. Lorsque les participants se connecteront, ils seront d’abord dirigés dans une « salle d’attente ». Par la suite, le greffier leur permettra de rejoindre la conférence. Si un participant se connecte en cours d’audition et non avant le commencement ou pendant une pause, il est possible que cela prenne un certain temps avant qu’il puisse rejoindre l’audition puisque le greffier attendra un moment opportun pour accepter le participant afin d’éviter toute distraction en cours d’audition.

Les audiences en personne reprendront dès le 29 septembre 2020 au Musée des Abénakis à l’adresse suivante : 108, rue Waban-Aki, Odanak (Québec).

Toutefois, en raison des règles de distanciation physique en vigueur, un nombre limité de personnes pourra assister à l’audience. Pour cette raison, les audiences seront également retransmises en direct sur l’application « Zoom ». Le port du masque sera requis pour les personnes qui seront physiquement présentes aux audiences.

Vous pouvez consulter les documents suivants pour en connaître davantage sur les audiences à venir :

Veuillez aussi prendre note que l’ensemble de la documentation procédurale liée à ces revendications se retrouve sur le site internet du Tribunal des revendications particulières à l’adresse suivante : https://www.sct-trp.ca/

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU COMITÉ DE CHASSE ET PÊCHE ABÉNAKIS

Kwaï chers membres de la Nation,
Nous vous invitons à l’assemblée générale annuelle du comité de chasse et pêche abénakis. Plusieurs sujets y seront abordés pour lesquels nous souhaiterions obtenir l’avis des détenteurs de permis de chasse, pêche et piégeage abénakis. À l’endos de cette lettre, vous trouverez le projet d’ordre du jour associé à cette rencontre. Le port du masque et la désinfection des mains seront obligatoires à votre entrée. Nous vous demandons également de bien vouloir respecter la distanciation sociale.

Quand : Samedi 12 septembre 2020, 10h

Où : Salle communautaire d’Odanak, 58 rue Waban-Aki, Odanak, J0G 1H0

Pour consulter l’ordre du jour, cliquez ici.

À propos du comité de chasse et pêche abénakis
Le comité de chasse et pêche abénakis est un comité apolitique composé d’une dizaine de membres abénakis agissant à titre de bénévoles et ayant à cœur la poursuite des activités traditionnelles tels que la chasse, la pêche et le piégeage. Le comité a pour mandat de formuler des recommandations en lien avec la pratique de ces activités pour approbation auprès des conseils. Une fois approuvée, les recommandations sont alors acheminées au comité de suivi de l’entente de chasse, pêche et piégeage convenue entre la Nation et le gouvernement du Québec ou selon les sujets, le gouvernement du Canada. Il est possible de joindre le comité en tout temps.

Pour tous commentaires ou questions, veuillez communiquer avec Suzie O’Bomsawin au [email protected] ou au 819.294.1686.

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Au cœur de la nation abénaquise

Un article de Simon Roberge, initiative de journalisme local – La Tribune

Plusieurs personnes, dont Denys Bernard, directeur général du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, et Frédéric Therrien, coordonnateur au Parc, ont uni leurs efforts pour faire vivre la culture abénaquise au Parc régional du Mont-Ham.
Photo La Tribune, Jessica Garneau

Les visiteurs du Parc régional du Mont-Ham dans la municipalité d’Ham-Sud en Estrie ont l’embarras du choix pour découvrir l’histoire et la culture des Premières Nations qui ont parcouru le territoire pendant des milliers d’années. Ils peuvent visiter l’Espace Abénakis, parcourir le Sentier des légendes, admirer la statue Awdowinno au sommet de la montagne ou même louer un tipi pour y passer la nuit dans le secteur Waban-Aki. Ce partenariat entre le Parc et le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (GCNWA) est unique au Québec.

« C’est un bel échange, ça nous fait des infrastructures intéressantes et ça attire les touristes, explique Frédéric Therrien, coordonnateur du Parc régional du Mont-Ham. Pour les Abénaquis, ça fait connaître leur histoire. Tout le monde est content. C’est un partenariat ben le fun. »

Pour Denys Bernard, directeur général du GCNWA situé à Wôlinak près de Trois-Rivières, ce projet est un exemple de belles relations avec les Premières Nations.

« C’est un statement qu’on fait en disant que c’est notre territoire ancestral, mais qu’on le partage avec nos amis, mentionne-t-il. C’est unique ce qu’on fait. Il y a certaines communautés qui vont investir autour d’eux, mais on est à une heure d’auto et on a réussi à convaincre tout le monde. »

Une montagne d’importance

Le mont Ham avait une importance significative pour la nation abénaquise, selon Suzie O’Bomsawin, directrice du département des consultations territoriales au GCNWA.

« La région du mont Ham possède des vestiges archéologiques qui remontent à des milliers d’années, explique-t-elle. Il y a donc une présence autochtone. Et encore aujourd’hui, c’est un secteur utilisé par nos membres pour des activités traditionnelles comme la chasse et la pêche. On est vraiment capable de tracer une continuité d’utilisation par les membres de la nation. »

« Par contre, contrairement à d’autres monts dans les environs, on n’a pas trouvé son toponyme en langue abénaquise, ajoute-t-elle. Il s’est perdu au cours des années. Le mont Orford était un mont d’importance aussi et on n’a pas trouvé son toponyme non plus. »

Un sentier illuminé

Un grand projet se dessine peu à peu au Parc régional du Mont-Ham, celui de réaliser un sentier illuminé avec des hologrammes pour faire revivre l’histoire des Premières Nations.

« C’est embryonnaire, mais on veut faire un genre de Foresta Lumina complètement différent », explique Frédéric Therrien.

Pour Denys Bernard, qui est également membre du conseil d’administration du Parc régional du Mont-Ham, il est primordial que ce genre d’attraction parle aussi de la réalité d’aujourd’hui.

« Je ne veux pas juste voir des plumes dans ce projet-là, lance-t-il. Il faut faire quelque chose qui va parler du passé, mais aussi des Autochtones d’aujourd’hui. Les traditions, on peut les créer et ce qu’on crée aujourd’hui va faire partie du passé et de l’histoire un jour. » 

Ce serait une attraction disponible l’hiver aussi pour attirer des touristes durant la saison morte. Car il est possible de monter au sommet de la montagne en plein hiver, mais avec des crampons.

« On a moins de monde l’hiver, mais ça augmente, admet M. Therrien. En janvier et février derniers, on a eu environ 1500 personnes chaque mois. »

Un sentier de ski de fond qui fait le tour de la montagne est également dans les plans.

L’Espace Abénakis est un centre d’interprétation au Parc régional du Mont-Ham mettant en valeur de la culture abénaquise.

L’Espace Abénakis est un centre d’interprétation au Parc régional du Mont-Ham mettant en valeur de la culture abénaquise.PHOTO LA TRIBUNE, JESSICA GARNEAU

40 000 visiteurs

L’an dernier le Parc régional du Mont-Ham a franchi pour la première fois le cap des 40 000 visiteurs. À titre comparatif, il y a six ans, le parc attirait environ 18 000 touristes par année.

Et malgré ou à cause de la COVID, l’année 2020 risque d’être la meilleure de l’histoire du parc.

« On a fini juillet avec plus de 20 000 visiteurs alors qu’on en avait eu 15 000 l’an dernier, mentionne Frédéric Therrien. Je pense qu’on va terminer l’année avec plus de visiteurs que l’an dernier. Il y a une fois et demie le nombre habituel de visiteurs sur le site. On a l’impression qu’on est toujours durant les couleurs à l’automne. »

Le projet Camping au sommet est déjà complet pour toute l’année 2020.

« À un moment donné, on va être rendu à limiter les gens, admet M. Therrien. Avec l’achalandage qu’on a en ce moment, je commence à réfléchir, parce qu’on ne veut pas avoir 4000 personnes par jour. On a mis en place la billetterie en ligne et notre but, c’est qu’on ne puisse plus acheter à l’accueil. Il y a des billets en ligne et s’il n’y en a plus, c’est terminé et tu ne viens pas au Mont-Ham. »

Source : Un article de Simon Roberge, initiative de journalisme local – La Tribune

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Projet de la ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine par Hydro-Québec

La Nation W8banaki ne reconnaît aucun chevauchement de territoire avec la Nation Huronne-Wendat

Le 18 août dernier, lors d’une séance du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tenue à Thetford Mines, le Chef de la communauté d’Odanak, M. Rick O’Bomsawin, s’est prononcé au nom de la Nation W8banaki sur la position que cette dernière adoptait face au projet de la ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine d’Hydro-Québec. Étant situé au cœur du Ndakina, le territoire ancestral de la Nation W8banaki, ce projet de ligne électrique, tel qu’exprimé par M. O’Bomsawin, reçoit l’entier appui de la communauté abénakise, mais à certaines conditions.  

En effet, le Chef fut sans équivoque sur la question du positionnement politique de la Nation W8banaki en lien avec les soi-disant chevauchements territoriaux avec la Nation Huronne-Wendat. La Nation W8banaki n’accorde aucune reconnaissance aux prétentions de la Nation Huronne-Wendat concernant les secteurs du Nionwentsïo chevauchant le Ndakina. Advenant le cas où cette position ne serait pas prise en considération par les différentes instances, le message du porte-parole de la Nation W8banaki est clair : « si une autre Nation revendique des droits sur ce territoire qui nous appartient à 100%, y compris le Maine, nous allons bloquer le projet ».

Le 19 août 2020, Me Simon Picard, porte-parole de la Nation Huronne-Wendat dans le cadre de la séance quotidienne du BAPE, a affirmé que la Nation Huronne-Wendat souhaite que le BAPE reconnaisse l’occupation passée et actuelle de leur Nation au sein du territoire sur lequel se tiendra le projet de la ligne d’interconnexion. Toujours au nom de la Nation, il a également prétendu que les dirigeants de la Nation Huronne-Wendat étaient ouverts à discuter avec ceux des Abénakis. La Nation W8banaki tient à préciser que cette déclaration est erronée. En effet, au cours des dernières années, plusieurs tentatives ont été initiées par la Nation W8banaki afin d’aborder les prétentions territoriales huronnes-wendat. Une dernière correspondance a été envoyée à Wendake en octobre 2019 de la part de la Nation W8banaki afin de leur offrir l’opportunité de préciser officiellement leur territoire, correspondance qui n’aura finalement jamais eue suite. (Consultez cette lettre en cliquant sur le lien précédent.)

La Nation W8banaki tient également à invalider l’argument apporté par Me Picard concernant le traité Huron-Britannique (traité Murray) signé en 1760. En effet, toujours selon les dires de Me Picard, ce traité démontrerait que la Nation Huronne-Wendat était établie sur le territoire concerné par les travaux du projet d’Hydro-Québec. Cet argument n’a aucune valeur puisque ce traité n’a pas de portée territoriale. Jusqu’à présent, aucune carte n’a été retrouvée pour indiquer la portée territoriale de ce traité. Même chose pour le protocole sur la consultation et l’accommodement convenu en janvier 2019 entre cette Nation et le gouvernement fédéral. Le Fédéral ne reconnait pas de territoire ancestral dans le cadre de tels protocoles, mais prend plutôt acte de la perspective d’une Nation par rapport aux droits ancestraux ou issus de traités qu’elle affirme détenir sur un territoire.

En résumé, la Nation Huronne-Wendat n’a, jusqu’à présent, pas été en mesure de fournir les éléments requis afin de démontrer leur soi-disant occupation dudit territoire. C’est pourquoi la Nation W8banaki considère leurs prétentions comme une tentative de réécriture de l’histoire à leur avantage. La Nation W8banaki est absolument en désaccord avec l’inclusion de la Nation Huronne-Wendat dans ce processus et réitère qu’elle assume déjà très bien l’intendance de ce secteur du Ndakina.

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Condoléances suite aux décès du Grand-Chef Norton de la communauté mohawk de Kahnawake

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès soudain du Grand-Chef Joe Norton de la communauté mohawk de Kahnawake. En cette douloureuse circonstance, le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki tient à saluer sa mémoire.


Le GCNWA présente toutes ses sympathies à la communauté mohawk de Kahnawake pour la perte de son Grand-Chef. Par le fait même, nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches du Grand-Chef Norton.

En tout respect et amitié,


Denys Bernard,
directeur général du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki