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Entente de partenariat entre la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill et le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki

Portés par un intérêt commun pour la protection des ressources naturelles et culturelles de la Réserve naturelle Gault, l’Université McGill et le Grand Conseil de la Nation Waban-Aki (W8banaki) ont conclu un partenariat qui incitera les membres de la Nation à se rendre à la Réserve Gault pour y pratiquer leurs activités culturelles.

Cette entente découle des 52 appels à l’action que McGill a établis dans le cadre de son projet de reconnaissance et de réconciliation avec les peuples autochtones.

Située à Mont-Saint-Hilaire, la réserve naturelle Gault de l’Université McGill protège plus de 1 000 hectares de forêt naturelle. Le mont Saint-Hilaire, dont le nom abénakis wigw8madensis signifie petite montagne en forme d’habitation, est situé sur le Ndakina, territoire ancestral de la Nation W8banaki. Ce site revêt une grande importance culturelle pour les Abénakis, qui s’en servent depuis longtemps comme d’un lieu de rencontre et d’échange.

En vigueur depuis le 1er janvier 2021, cette collaboration se traduit par l’accès gratuit à la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill pour tous les membres inscrits au registre des communautés d’Odanak ou de Wôlinak, qui composent la Nation W8banaki du Québec. Cette entente reconnaît le territoire ancestral et la valeur culturelle de la réserve naturelle pour les Abénakis.

« Nous sommes heureux de la concrétisation d’une telle entente positive et innovante », affirme M. Denys Bernard, directeur général du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki.

« Il s’agit d’une nouvelle étape de reconnaissance du passé et de réconciliation pour l’avenir. Il reste beaucoup à faire, mais nous sommes déterminés à travailler avec nos partenaires autochtones pour explorer toutes les possibilités et intégrer les traditions autochtones dans la vie et les activités de l’Université, au profit de l’ensemble de la société », soutient le Pr Christopher Manfredi, vice-principal exécutif et vice-principal aux études de l’Université McGill.

La Réserve naturelle Gault de l’Université McGill
La Réserve naturelle Gault de l’Université McGill est une réserve privée qui protège près de 1 000 hectares de milieu naturel. Situé sur le mont Saint-Hilaire, à une quarantaine de kilomètres de Montréal, ce paysage naturel panoramique nous dévoile les derniers grands vestiges des forêts anciennes de la vallée du Saint-Laurent. Elle abrite 25 kilomètres de sentiers et est ouverte 365 jours par année. Affiliée à la Faculté des sciences de l’Université McGill, l’équipe de la Réserve naturelle Gault offre un soutien à la recherche et à l’enseignement des sciences naturelles tout en proposant un large éventail de services à la communauté universitaire et au grand public.

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VOICI NOTRE TOUT NOUVEAU LOGO !

Plus épurée et actuelle, c’est ce que le GCNWA visait lorsqu’il a approché la firme de graphisme Onakì Création afin de concevoir sa toute nouvelle image de marque. Passant de 3 employés à près de 80, le GCNWA a connu une évolution impressionnante au courant des dernières années et nous souhaitions que notre image le reflète. C’est donc avec fierté que nous vous présentons aujourd’hui notre nouveau logo inspiré du mot « 𝐰𝟖𝐛𝐚𝐧𝐚𝐤𝐢 », qui signifie « 𝕡𝕖𝕦𝕡𝕝𝕖 𝕕𝕦 𝕤𝕠𝕝𝕖𝕚𝕝 𝕝𝕖𝕧𝕒𝕟𝕥 ».

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La Nation Abénakise affirme sa capacité à gérer la protection de sa jeunesse

En avril dernier, la Nation Abénakise a signifié officiellement aux gouvernements fédéral et provincial sa volonté d’appliquer la loi C-92 dans son intégralité et ainsi, gérer la totalité des actions reliées aux services à l’enfance et à la famille. Depuis le 1er janvier 2020, la loi fédérale C-92 reconnaît explicitement le droit inhérent des peuples autochtones à exercer leurs propres juridictions en matière de services à l’enfance et à la famille, incluant la protection de la jeunesse.

Depuis maintenant près de deux ans, les conseils d’Odanak et de Wôlinak travaillent à consolider les services généraux aux familles, mais également, à l’intégration des services en protection de la jeunesse au programme N8wkika.

Le programme N8wkika (services à l’enfance et à la famille de la Nation Abénakise) est en place depuis maintenant dix ans et soutient les familles dans l’ensemble de leurs besoins. Depuis une décennie maintenant, ce sont plus de 200 enfants qui ont bénéficié de suivis individuels ou familiaux. Ces milieux familiaux ont été sondés et ont affirmé qu’ils souhaitent que les communautés d’Odanak et de Wôlinak exercent leur juridiction et encadrent de manière autonome la totalité des services, incluant la protection de sa jeunesse.

Au fil des ans et de la pratique quotidienne, il a clairement été démontré que la Nation Abénakise détient les compétences, expertises et connaissances lui permettant d’appuyer les familles dans le besoin. De plus, ce sont les ressources de la Nation Abénakise qui détiennent toutes les connaissances culturelles traditionnelles qui assurent des interventions adaptées aux besoins spécifiques des enfants et de leur famille. C’est par la pratique holistique, connectée aux forces des familles et alliée à l’approche communautaire que la Nation Abénakise va assurer le mieux-être des enfants des communautés d’Odanak et de Wôlinak.

La collaboration entre la Nation Abénakise et la direction de la protection de la jeunesse (DPJ) étant très constructive et sachant que les ressources de la DPJ possèdent elles-mêmes une expertise essentielle, Odanak et Wôlinak proposent que des discussions mènent à un partenariat qui verra la Nation gérer de manière autonome sa protection de la jeunesse en conservant une collaboration étroite avec le service de protection de la jeunesse provinciale.

La Nation Abénakise en est donc rendue à l’étape de finalisation du développement des structures légales, administratives et cliniques qui lui permettront de se doter de toutes les ressources nécessaires à la gestion de la totalité des services à l’enfance et à la famille et d’assurer la protection de sa jeunesse.

Il est prévu qu’en début d’année 2023, les enfants des communautés d’Odanak et de Wôlinak seront protégés par les ressources internes en collaboration avec les partenaires provinciaux et fédéraux qui respecteront l’autodétermination de la Nation Abénakise.

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LES CODES DE CHASSE ET PÊCHE 2021-2022 DÉSORMAIS EN LIGNE

Kwaï chers membres de la Nation,

Vous pouvez désormais consulter en ligne ou faire imprimer les codes de pratiques :
CODE DE CHASSE 2021-2022
CODE DE PÊCHE 2021-2022

Nous saisissons l’occasion pour vous rappeler toute l’importance de bien respecter les modalités indiquées dans ces codes. Depuis la signature de la première version de l’entente de chasse, pêche et piégeage entre le gouvernement du Québec et la Nation en 1999, il n’y a eu qu’une poignée d’incidents. C’est tout en notre honneur et faisons collectivement en sorte que cela demeure ainsi. Lorsque vous avez un doute par rapport à l’une des modalités de l’un ou l’autre de ces codes, n’hésitez pas à me contacter pour en discuter.

Il convient également de rappeler l’existence du comité de chasse et pêche abénakis. Il est un comité apolitique composé d’une dizaine de membres abénakis agissant à titre de bénévoles et ayant à cœur la poursuite des activités traditionnelles tels que la chasse, la pêche et le piégeage. Le comité a pour mandat de formuler des recommandations en lien avec la pratique de ces activités pour approbation auprès des conseils. Une fois approuvée, les recommandations sont alors acheminées au comité de suivi de l’entente de chasse, pêche et piégeage convenue entre la Nation et le gouvernement du Québec ou selon les sujets, le gouvernement du Canada. Il est possible de joindre le comité en tout temps. C’est grâce aux commentaires, préoccupations ou questions soulevés par le comité que des ajustements à l’entente peuvent se faire. Leurs contributions sont essentielles afin d’assurer que l’entente soit adéquate.

Pour tous commentaires ou questions :
Suzie O’Bomsawin
Tel : 819.294.1686
@ : [email protected] 

GCNWA_Petit-guide-de-salutation-en-Abénakis_FINAL

Petit guide de salutation en abénakis

Kwaï !

L’équipe du GCNWA souhaite mettre de l’avant l’importance de perpétuer la langue abénakise grâce à ce petit guide qui vous fera découvrir différents types de salutation ainsi que leur prononciation.

Saviez-vous qu’au moment d’écrire ces lignes, il y a moins de 5 locuteurs de langue maternelle abénakise ? Perpétuer la langue, c’est perpétuer la mémoire de nos ancêtres. C’est être en mesure de comprendre leurs récits dans la langue maternelle, sans écart lié à la traduction. C’est comprendre les chants, les légendes, notre lien millénaire au Ndakina et plus encore.

Nous ressentons un intérêt grandissant envers l’apprentissage de la langue abénakise et nous souhaitons saisir cette occasion en partageant avec vous ces quelques expressions, car nous espérons qu’avec davantage de visibilité, le désir de l’utiliser grandira. 

Wliwni !

logo_n8wkika

Le SEFPN maintenant N8wkika !

Les Services à l’Enfance et à la Famille des Premières Nations (SEFPN Odanak et Wôlinak) du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki souhaitent célébrer la Nation W8banaki et ses racines en se dotant d’une appellation en langue abénakise.

C’est pourquoi nous sommes fiers de vous annoncer aujourd’hui que les services sociaux s’adressant aux familles d’Odanak et de W8linak s’appelleront désormais N8wkika (prononcé Naonwkéka) qui signifie « semer à long terme ».

Œuvrer au mieux-être des familles, c’est s’engager -semer- à long terme ; accompagner et soutenir plusieurs générations qui désirent le meilleur pour leur enfants.

Longue vie aux services N8wkika !

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NDAKINA | AGRANDISSEMENT DES PORTS DE MONTRÉAL ET DE QUÉBEC

Depuis 2016, le Bureau du Ndakina du GCNWA participe au processus de consultation territoriale des projets d’agrandissement du Port de Montréal (à Contrecœur) et du Port de Québec (Baie de Beauport). Vu les impacts appréhendés de ces projets sur le fleuve Saint-Laurent et le Ndakina, le Bureau a pris part aux consultations pour s’assurer que les droits de la Nation ne soient pas affectés.

Le fleuve – et notamment le lac Saint-Pierre – ses îles et ses berges occupent un rôle central pour les W8banakiak, entre autres pour les activités familiales, la pêche, la navigation, la chasse à la sauvagine et la récolte de certaines ressources. Aussi,le fleuve cache encore plusieurs vestiges archéologiques faisant partie du patrimoine de la Nation.

Les impacts des deux projets portuaires sur ces éléments chers à la Nation s’additionnent aux pressions nombreuses déjà exercées sur le fleuve (navigation, érosion, bruit, lumière, pollution de l’eau, privatisation, etc.).

Nous voulons votre avis sur l’analyse du Bureau résumée ci-bas. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord ?

CLIQUEZ ICI pour découvrir comment vous pouvez vous impliquer dans ce dossier en nous faisons part de votre opinion.