blank30x30

Wôlinak et Odanak se munissent de bornes électriques

Borne électrique située dans le stationnement du Musée des Abénakis, à Odanak.

C’est depuis 1995 que le Québec célèbre officiellement le Jour de la Terre dans le but de diminuer son impact sur l’environnement. Toutefois, pour les Abénakis, ce respect de la nature et de la Terre Mère règne depuis des siècles déjà. C’est pourquoi, non seulement chaque 22 avril, mais également tout au long de l’année, les communautés abénakises d’Odanak et de Wôlinak s’engagent à respecter l’environnement en réalisant des gestes concrets sur leur territoire. En ce sens, leur dernière implication majeure fut l’acquisition d’une borne électrique pour chacune des communautés.

En novembre dernier, une toute nouvelle borne de recharge électrique faisait son apparition dans le stationnement du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki de Wôlinak. Puis, il y a quelques semaines, c’était au tour du Musée des Abénakis, situé à Odanak, d’en posséder une. Il va s’en dire que ce projet est plutôt innovateur pour ces deux communautés périurbaines. C’est d’ailleurs leur proximité aux villes avoisinantes qui rend l’initiative encore plus intéressante puisque ces bornes sont accessibles à tous ceux et celles possédant un véhicule hybride ou électrique.

Borne électrique située dans le stationnement du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, à Wôlinak.

Il est intéressant de savoir que ces bornes de type standard font partie du vaste réseau FLO. Le réseau FLO donne accès à des milliers de bornes de recharge situés d’un bout à l’autre du Canada à tous ses membres et son coût d’approvisionnement s’élève en moyenne à 1$ l’heure.

Adaptation aux changements climatiques
Depuis le printemps 2015, Wôlinak et Odanak possèdent leur propre plan d’adaptation aux changements climatiques (PACC). Un tel plan vise à proposer des actions concrètes, c’est-à-dire des mesures d’adaptation, afin de permettre aux communautés d’être le moins possible impactées négativement par les changements de températures. Parmi ces mesures, nous y trouvons la réduction de l’émission de gaz à effet de serre afin de réduire l’impact humain sur l’environnement qui figure en priorité. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’une subvention a été obtenue grâce à Affaires autochtones et Nord du Canada afin de permettre la mise en place de bornes de recharge pour véhicules hybrides et électriques.

L’électrification des transports, un geste gagnant
Sachant que le secteur des transports est responsable à lui seul de 40% des émissions de gaz à effet de serre au Québec, dont la moitié provient des véhicules légers (MDDELCC, 2016), il va de soi que d’utiliser des voitures à faible consommation représente une solution de première ligne. C’est donc dans cette optique que les communautés se sont prévalues de
bornes de recharge, afin d’inciter leurs résidents à choisir ce mode de transport. De plus, la visibilité qu’apporte ce projet est non négligeable, puisque les stations seront accessibles à tous, ce qui inscrit Wôlinak et Odanak au circuit électrique du Québec (https://lecircuitelectrique.com/).

blank30x30

Une nouvelle vocation pour la chapelle de Wôlinak

©(Photo TC Media – Joanie Mailhot)

Un texte de Joanie Mailhot pour le Courrier Sud – La chapelle de Wôlinak a été construite en 2007 et avait, au départ, une vocation religieuse. Or, en 2013, le conseil de bande a entamé une réflexion dans le but de valoriser son utilisation et lui donner une connotation plus régionale et culturelle. Ce sera chose faite dans les prochains mois, dans le cadre du 150e anniversaire du Canada.

«Depuis 2013, on regarde vraiment à changer la mission de la chapelle parce qu’à cause de la connotation religieuse, on ne recevait que 4 à 5 événements par année. Disons que ça manquait un peu de vie et que le lieu n’était pas utilisé à son plein potentiel», soutient Dave Bernard, directeur général du conseil des Abénakis de Wôlinak.

Puis, les astres se sont alignés dans les derniers mois, à l’occasion du 150e anniversaire du Canada, célébré en 2017. C’est que Patrimoine Canada offre des subventions et du financement pour l’organisation d’événements et d’activités en lien avec cette célébration.

Le projet de la chapelle cadrait dans les critères et a ainsi été déposé au Fonds Canada 150. Patrimoine Canada a finalement octroyé une somme de 151 000$ pour le projet, qui totalise 205 000$. La balance sera assumée par le Conseil de bande. Il faut dire qu’une partie du projet comprend une mise à niveau de la chapelle, afin de mieux installer la nouvelle exposition qui y sera présentée.

«Patrimoine Canada ne subventionne pas ce qui est en lien avec l’infrastructure, donc la chapelle, mais plutôt le contenu de l’exposition, les salaires reliés à la mise sur pied du projet, etc.», mentionne M. Bernard.

Une exposition à saveur historique

Avant, à l’intérieur de la chapelle, il y avait une petite exposition d’objets religieux. L’an dernier, avec les fouilles archéologiques, se sont ajoutés les objets qui étaient retrouvés.

Cependant, avec la nouvelle exposition, on abordera une toute autre thématique. «Concrètement, on veut faire découvrir l’importance de la première nation des Abénakis de Wôlinak dans la grande histoire du Canada», résume l’historien Mario Marchand, chargé de projet.

À travers une perspective historique autochtone, l’exposition «Mémoire vivante, la rivière au long détour» lèvera le voile sur les véritables enjeux de la fondation de la mission de Bécancour en 1708 et donnera un aperçu de  l’histoire des Abénakis de Wôlinak entre 1600 et 1760.

Il s’agira d’une exposition multimédia et interactive. En effet, on y retrouvera notamment des artéfacts historiques et archéoligiques, des murales illustrant le  territoire ancestral des Abénakis et une reconstitution du  paysage historique de la mission, ainsi qu’un court film d’animation qui présentera une vision globale du mode de vie et de la culture ancestrale des Abénakis de Wôlinak . L’ouverture de l’exposition est prévue le 21 juin, soit lors de la Journée nationale des Autochtones du Canada. L’exposition sera ouverte en permanence jusqu’au 2 septembre, mais les jours et les heures d’ouverture sont encore à déterminer. Pour ce qui est du reste de l’année, on envisage faire une approche auprès des groupes scolaires, entre autres.

La journée du 1er juillet sera aussi soulignée, pour célébrer la Fête du Canada et, du même coup, le 150eanniversaire de la Confédération canadienne.

Un lieu de mémoire
Mario Marchand estime qu’il n’y a pas vraiment de lieu de culture à Wôlinak. «On est surtout dans la culture orale; on n’a pas de véritable lieu de mémoire ou d’espace de commémoration», croit-il, ajoutant qu’avec les changements apportés, la chapelle deviendra ainsi un lieu de mémoire.

Dans la préparation de l’exposition, le conseil de bande souhaite faire participer les gens de la communauté et entend également impliquer les jeunes, notamment avec un concours de décoration de tipis, qui seront installés sur le terrain de la chapelle.

«La chapelle ne conservera donc pas sa connotation religieuse, sinon que la «coquille» de la bâtisse. Par contre, un portion de l’histoire de la mission est, en quelque sorte, liée à la religion», font valoir les deux intervenants.

Dave Bernard indique que le fait de miser désormais sur un espace culturel plutôt que religieux permettra plus facilement d’intégrer la chapelle dans un circuit touristique, par exemple.

Source : http://www.lecourriersud.com/actualites/2017/4/19/une-nouvelle-vocation-pour-la-chapelle-de-wolinak.html

blank30x30

Projet W, le défilé – Une cinquième édition attendue

Dans quelques jours se tiendra, pour une cinquième année consécutive, le Projet W. Cet événement, qui se veut à la fois artistique et environnemental, permettra aux jeunes participants, âgés entre 2 et 17 ans, de défiler sur la passerelle en portant fièrement leurs créations, fabriquées principalement à partir de matériaux recyclés.

En effet, le 22 avril prochain, dès 19h, les jeunes du Projet W présenteront la cinquième édition de leur défilé au Centre des arts populaires de Nicolet. Comme cette édition se déroule le soir même du Jour de la Terre, il allait de soi que les jeunes créateurs abénakis portent leurs propres créations fabriquées de manière à respecter le développement durable.

Tel que le mentionne Jenny M’Sadoques Benoit, coresponsable du Projet W, « cet événement a pour but de démontrer aux gens de la région le savoir-faire de ces jeunes ainsi que la conscience environnementale dont ils ont fait preuve tout au long  du processus de création des vêtements faits à partir de divers matériaux recyclés. »

« Le défilé est une vitrine qui permet aux communautés de Wôlinak et d’Odanak de rayonner positivement au niveau régional », souligne Valérie Laforce, adjointe à la direction des services sociaux et responsable du Projet W.

Les billets sont actuellement en prévente au coût de 8$ au bureau du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, à Wôlinak, ainsi qu’à la salle familiale d’Odanak. Il sera également possible de vous en procurer à la porte le soir même du défilé, et ce, au coût de 10$.

Les différentes espèces en péril au cœur du projet

Pour une deuxième année consécutive, grâce à l’implication de Myriam Beauchamp, chargée de projets en changements climatiques au Bureau du Ndakinna du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, le projet W tentera de sensibiliser les participants ainsi que le public à une cause environnementale. Cette année, en plus de devoir respecter les objectifs du développement durable, le projet a comme préoccupation les différentes espèces en péril présentes au Québec, au Canada et à travers le monde. En tout, une vingtaine d’espèces connues et moins connues seront présentées au public lors du défilé grâce à divers objets promotionnels offerts sur place, à une vidéo et même grâce à la décoration de la salle.

Ce projet est une initiative du Service à l’Enfance et à la Famille des Premières Nations (SEFPN) du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, en collaboration avec le Bureau du Ndakinna.

blank30x30

EMPLOIS POUR LES ÉTUDIANTS AUTOCHTONES AU CÉGEP OU À L’UNIVERSITÉ

L’Agence de la santé publique du Canada a des postes à combler pour cet été et peut-être à plus long terme!

La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada souhaite recruter des étudiants autochtones pour travailler à son bureau de Montréal.

Des possibilités sont offertes dans les domaines de l’administration, des finances, des communications, du service à la clientèle, des soins infirmiers, de la santé environnementale et publique et des politiques.

C’est une occasion à saisir pour obtenir un emploi d’été enrichissant et motivant, relié à votre domaine d’étude au sein de la fonction publique fédérale. Vous pourriez aussi devenir éligible pour un emploi dans la fonction publique lorsque vous aurez terminé vos études.

Si vous êtes intéressé(e), vous devez postuler en ligne au Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETE) en indiquant « Autochtone » dans la section auto-déclaration à l’équité en matière d’emploi.

Apprenez-en plus sur les programmes de recrutement à Santé Canada et à l’Agence de la santé publique du Canada en CLIQUANT ICI.